Sculpture "Prophète" (1914), bronze New
Sculpture "Prophète" (1914), bronze New
Brève info
ars mundi Édition exclusive | limitée, 980 exemplaires | numérotée | signature | marque de fonderie | certificat | bronze | ciselé | patiné | taille originale | dimensions 30 x 6 x 5 cm (h/l/p) | poids env. 1 kg
Description détaillée
Sculpture "Prophète" (1914), bronze
En collaboration avec la Fondation Nolde Seebüll, nous avons pu réaliser l'œuvre d'Emil Nolde "Prophet", une édition en bronze de sa sculpture sur bois de taille originale. Emil Nolde a commencé son parcours artistique en tant que sculpteur sur bois et sculpteur de meubles. Lors de son voyage dans les mers du Sud en 1913/14, il revient aux techniques de la sculpture et crée une petite série de sculptures dont l'élégance témoigne de sa familiarité avec le bois. En 1921, Max Sauerlandt a décrit ces sculptures comme "possédant toutes une solidité de forme semblable à celle du bois et un mouvement retenu". Le "Prophète" de Nolde, également appelé au départ "Prêtre", est l'une des œuvres consacrées aux thèmes religieux et bibliques. Ceux-ci jouent un rôle particulier dans l'œuvre d'Emil Nolde. Ils font partie des points forts de son œuvre et sont considérés aujourd'hui encore comme des chefs-d'œuvre. Dans ses représentations, Nolde ne s'en tient pas strictement à la Bible, mais transmet des expériences qu'il décrit comme profondément enracinées, sauvegardées et "rayonnant intérieurement". Je devais être libre sur le plan artistique, ne pas percevoir Dieu devant moi comme un souverain assyrien dur comme l'acier, mais Dieu en moi, fervent et saint comme l'amour du Christ. Je suis ravi que l'excellente reproduction de la sculpture "Prophète" permette à un public choisi de découvrir une autre facette des sculptures de Nolde". (Dr Christian Ring, directeur de la Fondation Nolde à Seebüll) Sculpture en bronze fin, coulée à la main selon le procédé de la cire perdue, ciselée et patinée. Moulée directement à partir de l'original et reproduite dans la taille originale. Édition limitée à 980 exemplaires, numérotés individuellement. Le socle (en bronze) porte la signature de Nolde et la marque de la fonderie. Édition exclusive ars mundi, publiée en collaboration avec la Fondation Nolde Seebüll. Avec certificat d'authenticité numéroté et limitation. Dimensions : 30 x 6 x 5 cm (h/l/p). Poids : environ 1 kg. 2024 Fondation Nolde Seebüll
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
A propos Emil Nolde
1867-1956 - Expressionniste allemand
Emil Nolde (né Hans Emil Hansen, puis prit le nom de son lieu de naissance en 1902) est l’un des plus grands expressionnistes allemands. Refusé par l’académie de Munich, il alla à Paris pour continuer ses études à l’académie Julian. À partir de 1905, il vécut et travailla sur l’île danoise d’Als, puis à Berlin et fût, pendant une courte durée, membre du mouvement "Die Brücke" et - pendant une courte durée également - de la Sécession berlinoise.
Peu de temps après avoir quitté le collectif d’artistes "Die Brücke" à la fin de l’année 1907, Nolde rencontra l’artiste norvégien Edvard Munch à Berlin, dont le travail l’impressionna particulièrement. Lors de la visite de son ami Hans Fehr en 1908, il commença à apprendre des techniques d’aquarelle et en devint un véritable virtuose.
L’œuvre de Nolde comprend aujourd’hui de nombreuses aquarelles, huiles, et esquisses, ainsi que quelques sculptures. Sa façon très intense de colorer est l’une des caractéristiques centrales de son travail. Ses œuvres, dont les motifs se cantonnaient au figuratif - paysages, fleurs, scènes urbaines, motifs religieux- se démarquaient à travers son travail des couleurs. Lorsque Nolde s’installa en 1927 dans sa maison de brique de "Seebüll" à Neukirchen dans le nord de l’Allemagne, il s’entoura d’un grand jardin, ce qui lui offrait une grande quantité de motifs.
La position de Nolde concernant le nazisme était, comme la recherche l’a depuis longtemps constaté, problématique. Du fait de son exclusion de la chambre des beaux-arts du Reich, il lui était interdit d’exposer, de vendre et de publier. Nolde se démena à plusieurs reprises pour être réhabiliter et être reconnu comme artiste d’Etat, en vain. Sa peinture était tout simplement formellement incompatible avec les idées nationales-socialistes.
À l’ouverture de l’exposition à la malheureuse réputation d’ "Art dégénéré", 48 de ses œuvres sont exposées et plus de 1000 de ses travaux seront par la suite confisqués. Mais grâce à certains de ses contacts, il sera capable de récupérer une grande partie de ses œuvres.
Malgré son active mise à disposition au système, il lui est, à partir de 1941, interdit de travailler, ce qui ne voulait pas dire, comme on a souvent pu l’entendre, qu’il lui était interdit de peindre. Isolé dans sa maison, il produit pendant la guerre plus de milles de ses "Ungemalten Bilder" (Peintures non-peintes). À l’origine, le terme désignait la fonction de ces aquarelles de petit format, qui lui servaient d’études ou d’esquisses et qui n’ont jamais été transposées en grandes peintures. Après 1945, ces pièces - qui sont assurément fascinantes d’un point de vue artistique - et leurs noms contribuèrent à la mystification de Nolde en artiste persécuté.
En dépit de ses positions idéologiques contradictoires, la valeur artistique de l’œuvre de Nolde reste jusqu’à aujourd’hui incontestée. La façon dont il réussissait à faire briller les couleurs dans une huile sur toile ou une aquarelle reste inégalée.
Les œuvres d’Emil Nolde sont exposées dans le monde entier, dans les musées de grande renommée, comme au Art Institute à Chicago, au musée de l’Ermitage à Saint Pétersbourg, au Musée d’Art Moderne à New York, au Musée-Brücke à Berlin, à l’Albertina de Vienne ou encore au Kunstmuseum à Bâle, pour n’en citer que quelques-uns. Des fondations en son honneur ont également été fondées à Seebüll et à Berlin.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Édition d’un tableau ou d’une sculpture à l’initiative d’ars mundi et disponibles uniquement chez ars mundi ou chez les partenaires commerciaux agréés d’ars mundi.
Mouvement artistique qui, au début du 20ème siècle, se substitua à l’impressionnisme.
L’expressionnisme est l’équivalent allemand de la révolution artistique dans la peinture, l’estampe et la sculpture qui, à la fin du 19ème siècle, trouva ses précurseurs dans les œuvres de Paul Cézanne, Vincent van Gogh, Paul Gauguin. Les expressionnistes tentèrent d’avancer vers les éléments originels de la peinture. Avec des couleurs vives et pures, l’accentuation des lignes et l’expressivité suggestive ainsi recherchée, ils luttèrent contre les goûts artistiques de la bourgeoisie établie.
Les représentants majeurs de l’expressionnisme étaient notamment les fondateurs du collectif d’artiste "die Brücke": Ernst Ludwig Kirchner, Erich Heckel, Karl Schmidt-Rottluff, Max Pechstein, Otto Mueller, ainsi que Franz Marc et August Macke, entre autres.
Parmi les maîtres de l’expressionnisme viennois, on compte Egon Schiele et Oskar Kokoschka. Ernst Barlach est le plus célèbre parmi les sculpteurs de ce mouvement.
Le fauvisme est la forme française de l’expressionnisme.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.