Sculpture "Tree of Life", version bronze
Sculpture "Tree of Life", version bronze
Brève info
ars mundi Exclusive Edition | limitée, 299 exemplaires | numérotée | signée | édition en bronze | patinée | polie | dimensions 30 x 42 x 11 cm (l/h/p) | poids 7,4 kg
Description détaillée
Sculpture "Tree of Life", version bronze
L'"Arbre de vie" de Fuchs et Askew C'est une demande adressée à Ernst Fuchs qui est à l'origine de la création de l'"Arbre de vie". À l'origine, la sculpture devait servir de récompense aux personnes du monde entier ayant rendu des services exceptionnels à la préservation des zones forestières. Lorsque Fuchs a finalement réalisé les premières ébauches, le client a retiré sa commande. Fuchs décide de terminer l'œuvre malgré tout et demande à Askew de l'aider à la réaliser. En raison des nombreuses idées communes qui sont apparues au cours de l'exécution de la sculpture, le produit final a été considéré comme une œuvre commune des deux artistes. L'"Arbre de vie" combine des idées écologiques avec les motifs mythologiques et fantastiques qui sont si typiques des deux artistes. Le symbole archétypal de la fertilité et de la plénitude de la vie apparaissait déjà dans l'art oriental ancien et se retrouve dans toute l'histoire de l'art de l'antiquité. Même dans l'art indien, il s'agit d'un motif qui apparaît fréquemment. En tant que symbole célébrant la vie (et, dans l'interprétation chrétienne depuis le Moyen Âge, la résurrection), il a fasciné les artistes de tous les temps, y compris à l'époque moderne, comme en témoigne la célèbre réalisation de Klimt dans la frise du Stoclet.
Fuchs et Askew restent dans le concret figuratif avec leur Arbre de vie : un torse féminin sort du tronc comme symbole de la maternité, de la vie, et est entouré d'un riche feuillage. ars mundi Édition exclusive en trois versions : Version en bronze fin, coulée selon le procédé de la cire perdue, patinée en vert antique et partiellement polie. Édition mondiale limitée à 299 exemplaires, numérotés et signés. Dimensions : 30 x 42 x 11 cm (l/h/p). Poids : 7,4 kg.
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
A propos Ernst Fuchs
1930-2015
Né à Vienne en 1930, Ernst Fuchs présente ses œuvres au public dès 1946/7, alors qu’il étudiait à l’académie de Vienne, en compagnie d’autres jeunes artistes. Il fait partie des cofondateurs de l’école viennoise du réalisme fantastique.
Ce courant artistique est né à Vienne vers 1945 et se distingue délibérément de l’art abstrait. Dans leurs œuvres, ces artistes se confrontent au surréalisme français, aux expériences de la Nouvelle Objectivité et à la Pittura metafisica ainsi qu’aux éléments fantastiques de l’art viennois d’avant-guerre. L’œuvre de Ernst Fuchs a contribué de manière décisive à la compréhension que nous avons de l’art du XXème siècle.
Les motifs sont des symboles complexes qui représentent les tribulations de l’individu entre la vie et la mort. Les représentations bibliques et mythologiques dominent. Les motifs de l’Ancien et du Nouveau Testament sont d’une expressivité volontairement énigmatique et visionnaire. Ces énigmes doivent apporter, tant au spectateur qu’à l’artiste, connaissance et solution.
Sa confrontation avec les traditions artistiques hétérogènes le mène à un historicisme qui lui est propre. Il mélangeait les styles, parfois de manière polémique. Dans son premier livre « Architectura caelestis/Die Bilder des verlorenen Stils » (fr. Les représentations du style perdu), paru en 1964, il expose sa conception artistique.
Les représentations imaginaires, souvent modifiées par des éléments surréalistes, ont un caractère mystique et souvent érotique. L’ensemble de l’œuvre de Fuchs est régulièrement traversé par des motifs bibliques. Ils aboutissent à un livre-objet unique en son genre, la Bible d’Ernst Fuchs.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Édition d’un tableau ou d’une sculpture à l’initiative d’ars mundi et disponibles uniquement chez ars mundi ou chez les partenaires commerciaux agréés d’ars mundi.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.