Ernst Ludwig Kirchner:
Tableau "Femme avec enfant sous les sapins" (1936), version encadrée en noir et argent
Vue proportionnelle
Tableau "Femme avec enfant sous les sapins" (1936), version encadrée en noir et argent
Ernst Ludwig Kirchner:
Tableau "Femme avec enfant sous les sapins" (1936), version encadrée en noir et argent

Brève info

ars mundi Édition exclusive | limitée, 100 exemplaires | numérotés | certificat | reproduction, impression Giclée sur toile | sur châssis | encadrée | taille 64 x 72 cm (h/m)

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Réf. produit IN-934683

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Variante de cadre
Tableau "Femme avec enfant sous les sapins" (1936), version encadrée en noir et argent
Ernst Ludwig Kirchner: Tableau "Femme avec enfant sous le...

Description détaillée

Tableau "Femme avec enfant sous les sapins" (1936), version encadrée en noir et argent

Ernst Ludwig Kirchner a vécu à Davos, en Suisse, de 1918 à 1938. Au cours de cette période, il a fait du paysage de montagne et de ses habitants son thème pictural central. Dans ce tableau, Kirchner a travaillé principalement avec des tons froids, rendant palpable l'air pur des montagnes et la tranquillité du paysage alpin.
Original : 1936, huile sur toile, 70 x 80 cm, Inv.No. 959 LM, LWL Museum of Art and Culture, Münster.

Édition transférée directement sur la toile de l'artiste à l'aide du procédé Fine Art Giclée et tendue sur un châssis. Édition limitée à 100 exemplaires, numérotés et accompagnés d'un certificat. Publié en coopération avec le LWL-Museum für Kunst und Kultur, Münster. Photo : LWL-MKuK/Hanna Neander. Encadrée dans un cadre en bois massif noir et argenté fait à la main. Dimensions : 64 x 72 cm (h/l). Édition exclusive ars mundi.

Porträt des Künstlers Ernst Ludwig Kirchner

A propos Ernst Ludwig Kirchner

1880-1938

Ernst Ludwig Kirchner était membre fondateur du collectif d’artistes "Die Brücke" et compte parmi les représentants majeurs de l’expressionnisme. Son œuvre est constituée d’environ 30 000 peintures, dessins, esquisses et sculptures.

Quand la peur d’un individu prend le dessus et qu’il voit sa vie, non seulement menacée, mais également arrachée, il ne peut concevoir qu’une seule issue : la mort choisie librement. C’est ce qui arriva à Ernst Ludwig Kirchner, qui s’ôta la vie d’un coup de pistolet le 15 juin 1938 dans les alpages au-dessus de Davos. Mais avant de passer à l’acte, il détruisit ses clichés et une grande partie de ses sculptures par peur de l’invasion des troupes allemandes.

Né le 6 mai 1880 à Aschaffenburg en Allemagne, il déménage le 13 octobre 1918 en Suisse. Souffrant de lourdes dépressions et d’abus de médicaments, ses amis le poussèrent à s’orienter vers le médecin Ludwig Spengler à Davos, après des séjours en sanatorium à répétition en Allemagne.

La Première Guerre mondiale, où il se porta volontaire pour le service militaire, réveilla son anxiété. Son "autoportrait en soldat" de 1915 témoigne de façon particulière de cet état intérieur.

Kirchner était un peintre qui représentait toujours son entourage immédiat à l’huile, en xylographies, en gravures à l’eau-forte ainsi qu’en sculpture. En membre fondateur de "Die Brücke", il était en 1905 représentant d’une peinture extrêmement colorée et expressive, dont les thématiques étaient souvent constituées des "Viertelstunden-Akte" (lit. Le quart d’heure des nus) ainsi que des scènes urbaines de Dresde et de Berlin. Lorsqu’il ‘découvrit’ la peinture sur le motif, les nus se firent à l’air libre: en 1904 au bord des lacs de Moritzburg, puis à partir de 1908 à Fehmarn.

Après la dissolution du groupe "Die Brücke" en 1913, Kirchner choisit comme nouveau motif les scènes de rues de Berlin, qui reproduisaient en des traits durs et contours noirs le milieu des cocottes. La peinture de paysages paradisiaques céda un temps sa place à un regard critique porté sur les groupes marginaux de la société.

C’est seulement de retour en Suisse qu’il pût retrouver calme intérieur et équilibre. Les peintures suisses des années 20 ressortent à travers leur harmonie chromatique et leurs formes fluides.

Outre la peinture et le dessin, l’artiste, qui vivait désormais dans un chalet d’alpage, se consacrait également à la peinture. Néanmoins, la prise du pouvoir par les Nazis et la diffamation de 639 de ses tableaux comme "art dégénéré" exacerbèrent les anxiétés de l’artiste sensible et le menèrent à la catastrophe.

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