Sculpture "Le cheval des Médicis" (1594), version en bronze
Sculpture "Le cheval des Médicis" (1594), version en bronze
Brève info
réplique de musée | bronze + marbre | ciselé | poli | patiné | hauteur totale 24 cm | longueur 26 cm
Description détaillée
Sculpture "Le cheval des Médicis" (1594), version en bronze
Plein de force et de grâce - un chef-d'œuvre virtuose de l'un des sculpteurs les plus importants et les plus influents du maniérisme : Giovanni da Bologna, artiste de la cour du duc Cosimo I de Medici. Fin de la Renaissance, XVIe siècle.
Original : Liechtenstein, Collection princière.
Édition en bronze fin. Coulée à la main selon le procédé de la cire perdue, ciselée, polie et patinée. Hauteur avec piédestal en marbre 24 cm. Longueur 26 cm.
Evaluations client
Künstlerisches Finish und Ausdruck der Skulptur haben meine Erwartungen übertroffen!
A propos Giovanni da Bologna
1524-1608
Jean de Bologne, italianisé en Giovanni da Bologna et surnommé Giambologna, était l’apprenti de Michel-Ange et le représentant principal du maniérisme, à la jonction entre la Renaissance et le début du baroque.
Son art est une fusion d’influences, locales, antiques et michélangelesques. Outre les grandes sculptures en marbre et en bronze, les statuettes constituent une part essentielle de son œuvre.
De 1544 à 1550, il était l’élève de Jacques Dubroeucq à Mons. De nombreux artistes devenus d’importants maîtres se sont formés dans son atelier, venus en partie d’Allemagne et de son pays d’origine, l’Italie (Hans Reichel, Hubert Gerhard, Adriaen de Vries, Pierre Franqueville, Pietro Tacca et bien d’autres). L’artiste s’installa à Florence et devint ensuite le sculpteur officiel de la cour des Médicis.
Dans toute l’Europe, la haute noblesse se disputait ses œuvres. Le nombre conséquent d’œuvres sorties de l’atelier de Giambologna est unique. Le pape lui a décerné l’ordre du Christ et l’empereur lui-même l’a anobli. Jusqu’à sa mort en 1608, Bologna resta au service des Médicis à Florence.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Terme désignant l’art d’environ 1350 jusqu’au 16ème siècle.
Vers la fin du 14ème siècle, une courant de pensée se développe à Florence, qui, rétrospectivement, fût qualifié de renaissance de l’idéal classique de l’Antiquité gréco-romaine. Durant le 15ème et 16ème siècle, la Renaissance se diffusa d’abord en Italie pour s’étendre vers toute l’Europe de l’Ouest où elle régit toute la création artistique. Suivant les prémisses humanistes selon lesquels l’humain était le point central de toute pensée, des artistes de génie tels que Donatello, Leonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Dürer, Holbein, Cranach et Fouquet créèrent leurs œuvres immortelles.
Dans la littérature, la Renaissance connut l’apothéose avec la poésie dramatique de William Shakespeare.
Vers la fin du 16ème siècle, la Renaissance dût céder la place à l’opulence du baroque, avant que ces idées ne renaissent dans le classicisme du 18ème siècle.
Reproduction fidèle à l’original d’une œuvre d’art dans les mêmes dimensions et si possible dans les mêmes matériaux et utilisant les mêmes couleurs.
Généralement, la forme est directement déclinée de l’original, de telle manière que la reproduction reconstitue les détails les plus délicats. Après la fonte de la reproduction à partir du procédé le plus approprié, la surface est polie, patinée, dorée et peinte conformément à l’original.
Une reproduction produite par ars mundi est un portrait reconnaissable de l’original.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.