Éphèbe de la tête de Marathon, bronze collé
Éphèbe de la tête de Marathon, bronze collé
Brève info
réplique | bronze collé + marbre | hauteur totale 36 cm
Description détaillée
Éphèbe de la tête de Marathon, bronze collé
Avec le triumvirat Skopas, Praxitèle et Lysippe, le "beau style" de la période grecque classique tardive est né. Praxitèle évitait tout ce qui était héroïque ou gigantesque dans ses sculptures ; même ses dieux sculptés avec vertu apparaissent sous une forme humaine et aimable. Ses célèbres originaux, tels que l'"Aphrodite de Knidos", l'"Hermès d'Olympie", le "Tueur de lézards" et le "Satyre verseur", ont été irrémédiablement perdus - mais des répliques romaines en témoignent encore. Mais une découverte unique a ébranlé le monde de l'art : Des pêcheurs grecs ont retrouvé près de Marathon une statue de jeunesse d'une beauté incomparable, que l'on peut attribuer presque sans aucun doute à Praxitèle. C'est probablement Hermès qui séduit la postérité et nous entraîne dans le silence bienheureux de son existence élyséenne. Original : Musée archéologique national d'Athènes. Praxitèle, Attique, vers 330 av.
Bronze collé. Hauteur avec piédestal en marbre 36 cm.
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
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A propos Praxiteles
Praxitèle (vers 395 av. J.-C. jusqu'à environ 320 av. J.-C.) était un sculpteur grec à Athènes au 4e siècle avant notre ère. Pline le loue pour son art de travailler le marbre. Mais on connaît également des œuvres en bronze. Contrairement à l'idée actuelle selon laquelle l'effet noble du marbre est uniquement dû à la pierre blanche, Praxitèle faisait peindre ses sculptures par le peintre Nikias. Grâce à la tradition écrite qui décrit ses œuvres, nous en connaissons aujourd'hui plus de cinquante. Elles auraient été totalement perdues en tant que sculptures si les Romains n'en avaient pas fait des répliques.
Les thèmes de Praxitèle étaient les dieux de l'Olympe, qu'il représentait comme éternellement jeunes. En outre, des portraits et des statues funéraires témoignent de la popularité du sculpteur attique parmi ses contemporains.
Sa statue la plus connue et, selon Pline, la plus belle "sur toute la terre" est l'"Aphrodite de Cnide". Cinquante répliques romaines en grande taille de la belle se déshabillant pour prendre son bain ont été conservées. Outre d'autres images d'Aphrodite, Praxitèle a également créé des statues d'Eros, dont la nudité a donné lieu à de nombreuses anecdotes croustillantes. L'une de ses statues de jeunes gens les plus célèbres est l'"Apollon Sauroktonos", qui a été conservé en vingt répliques romaines. Les plus réussies peuvent être admirées au Louvre à Paris et au Vatican.
Le sculpteur a toujours réussi à donner de la grâce à ses statues grâce à un contour joliment arrondi. Il attachait plus d'importance à la représentation différenciée des sentiments de l'âme qu'à la reproduction typique de l'époque du caractère sublime de ses statues de dieux, leur conférant ainsi une apparence humaine.
Représentation plastique de la tête et des épaules d’une personne.
Culture minoenne, culture mycénienne
L’art crétois est également appelé art minoen, d’après le légendaire roi Minos.
L’art crétois-minoen est l’art de l’île de Crète d’environ 2900-1600 av. J.C. et l’art mycénien est un art de l’île de Crète et de la Grèce continentale d’environ 1600-1100 av. J.C., présent en Crète seulement jusqu’en 1200 av. J.C.
Dans les tombes de Mycènes, qui furent à leur apogée au 14ème et au 13ème siècle av. J.C., l’archéologue allemand Heinrich Schliemann fît la découverte de trouvailles importantes témoignant de cette culture. La porte du Lion datant du 13ème siècle avant notre ère a été conservée en l’état, témoin de cette époque.
Ce sont les œuvres d’art en céramique qui ont le mieux survécu à l’effet à travers les millénaires : des vases superbement décorés. La déesse aux serpents (env. 1500 av. J.C.), très célèbre, est une statuette en faïence que l’on a placée en sécurité après l’avoir extraite des décombres du sanctuaire du palais de Cnossos. Des vases de bronze de l’époque étaient souvent utilisés au sein du foyer. Mais des poignards et des épées, ainsi que des armures étaient également fabriqués en bronze.
Les bijoux des femmes crétoises-mycéniennes étaient faits d’or, de cristal de roche, de lapis-lazuli, d’ivoire, de faïence et de verre.
Culture géométrique
La culture géométrique s’inscrit dans la continuité de l’art mycénien tardif, vers la fin du 11ème siècle av. J.C. en Grèce continentale. Au langage formel naturel crétois-mycénien se substitue dans l’art géométrique une volonté de style ordonnée et mathématique. L’utilisation de la règle et du compas est inédite. La confection de bijoux de l’époque est, elle aussi, dominée par les principes stricts de la géométrie.
Culture archaïque
L’architecture se développa à travers la construction des temples du 8ème et du 7ème siècle av. J.C. Alors que le bois et la brique étaient initialement utilisés pour la construction, la pierre fût par la suite privilégiée. Dans le domaine plastique, un style monumental se développa. Les matériaux étaient le marbre, le bronze, la terre cuite et la pierre à chaux. Dans le genre sculptural de la statue d’éphèbe nu étaient représentés les dieux, les héros et les combattants victorieux. Les dieux et les statues de culte étaient représentés habillés.
Outre la sculpture en ronde-bosse, un art du relief se développa, auquel on eut recours de préférence pour la décoration de temples.
Les statuettes de terre cuite et de bronze apparaissent à partir du 6ème siècle av. J.C. Elles représentaient des humains, des animaux et des êtres mystiques et étaient de grande qualité.
Culture classique (5ème et 4ème siècle av. J.C.)
Le début du classicisme grec antique se déroule au temps du grand homme d’Etat Périclès, sous lequel le gouvernement démocratique d’Athènes était devenu le cœur de la vie culturelle et de la création artistique dans la Grèce antique.
L’architecture classique affina les formes et les proportions à la perfection. C’est ainsi qu’apparurent le temple de Zeus d’Olympe, le Parthénon sur l’acropole d’Athènes et bien d’autres temples majeurs.
Dans la sculpture débute la période du style sévère. Il marque la rupture avec les formes raides de l’époque précédente, et on étudie le corps humain d’un point de vue anatomique. Les plus grandes réussites du style sévère sont, entre autres, l’aurige de Delphes, le Poséidon du cap Artémision, découvert dans la mer par des pêcheurs.
La sculpture du haut classicisme apporta une autre progression. Des sculpteurs tels que Myron, Phidias, Polyclète produisirent des sculptures qui influencèrent l’art de la sculpture jusqu’à notre ère (le lanceur de disque, le groupe statuaire Athéna-Marsyas, les Héros de Riace, entre autres).
Au 4ème siècle, une conception romantique émerge. Praxitèle et Lysippe déterminent l’art de cette époque. Des sculptures comme Hermès portant Dionysos enfant, le Satyre Verseur et surtout l’Aphrodite de Cnide sont des exemples exceptionnels de la conception artistique du classicisme grec.
Hellénisme
Lors des campagnes de conquête d’Alexandre le Grand, l’art grec antique dominait la mer Méditerranée et l’Orient. Dans la construction de temple prévalait le style ionique et corinthien.
L’art de la sculpture du temps hellénistique est introduit par Lysippe. Les temples comme ceux de Pergamon étaient richement décorés de statues. La Victoire de Samothrace fût créée au début du 2ème siècle av. J.C., la Vénus de Milo à sa fin. La plastique hellénistique vécut une dernière étape, ou plutôt une dernière progression, avec le groupe de Laocoon. La peinture de l’époque fût déterminée par Apelle. Des thèmes représentés par les peintres hellénistiques sont notamment la représentation d’événements historiques, des portraits et des peintures de genre.
Cette technique consiste à lier de la poudre de bronze avec un polymère. Grâce à des techniques particulières de brunissage ou de glaçure, il est possible de donner à la surface l’apparence de bronze véritable.
Reproduction fidèle à l’original d’une œuvre d’art dans les mêmes dimensions et si possible dans les mêmes matériaux et utilisant les mêmes couleurs.
Généralement, la forme est directement déclinée de l’original, de telle manière que la reproduction reconstitue les détails les plus délicats. Après la fonte de la reproduction à partir du procédé le plus approprié, la surface est polie, patinée, dorée et peinte conformément à l’original.
Une reproduction produite par ars mundi est un portrait reconnaissable de l’original.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.