Tableau "Circles III" (2024) (Pièce unique)
Tableau "Circles III" (2024) (Pièce unique)
Brève info
pièce unique | signée | huile sur toile | non encadrée | taille 30 x 30 cm
Description détaillée
Tableau "Circles III" (2024) (Pièce unique)
Huile sur toile, 2024, signée. Non encadrée. Taille tendue sur châssis 30 x 30 cm.
A propos Ulrich Lipp
Un feu de couleurs qui apporte une ambiance insouciante - Ulrich Lipp, né en 1955 dans l'Allgäu, connaît la force des couleurs. Que tout vive de la lumière, c'est de là que les tableaux d'Ulrich Lipp ont puisé jusqu'à présent leur force presque intemporelle. De la composition aux traces de pinceau, son œuvre célébrait cette origine de tout ce qui est visible et faisait de la couleur un manifeste et une offrande de pure joie de vivre.
Cette joie semble maintenant s'élever jusqu'à l'état de bonheur : les couleurs sont devenues entièrement elles-mêmes et familières, elles se condensent sur la toile en des formes qu'elles ne reçoivent pas, mais se donnent elles-mêmes. Une volonté créatrice de couleur, qui vient du fond de l'espace pictural et qui exige peut-être pour cette raison un cadre plus fort, s'exprime dans des contours nets.
Chaque impulsion de couleur se sature d'une corporalité qui n'est ni une image ni une abstraction, mais une création autarcique dans le libre jeu de la forme et de la résonance. Seule compte comme limite extérieure ce qu'une autre couleur fait résonner dans l'espace environnant : elles s'élargissent ainsi en paysages dilatés sans jamais devenir envahissantes ; elles conquièrent volontiers l'image dans des gestes aussi primitifs que paisibles, qui accueillent tout, sauf le regard dubitatif ; ou bien elles se savourent elles-mêmes dans la forme géométrique du cercle, expression d'une souveraineté et d'une sérénité parfaites (comme l'a reconnu Gaston Bachelard : "l'être est rond").
Cela se fait si naturellement que si l'on pouvait entrer dans le tableau et s'y perdre entièrement, les couleurs révéleraient certainement leur essence dans le son et la tonalité : non plus comme un vis-à-vis visible, mais comme le message doux et pénétrant d'une solidarité qui ne peut pas être établie, mais seulement entendue.
Et c'est ainsi que les nouvelles images peuvent être qualifiées de musicales : La profondeur spatiale se transforme en une surface sonore qui englobe tout ce qui est figuratif dans un fluide élastique et l'insère ainsi dans une suspension magique dont l'essence temporelle peut seule prétendre retenir le bonheur.
Car le bonheur n'est éphémère que lorsqu'il s'attache à ce qui le rend heureux. Mais si l'art est la visualisation de la vision et non de la chose vue, alors ces images célèbrent le bonheur de la vision : c'est-à-dire lorsqu'en elle, la joie de la création et le bonheur d'être une créature se tiennent dans les bras.
Ulrich Lipp a terminé ses études d'arts libéraux à la Hochschule für Bildende Kunst de Düsseldorf en 1983. Depuis, il travaille en tant qu'artiste indépendant et s'est rendu avec succès dans diverses galeries et maisons d'art dans toute l'Allemagne. Depuis 1993, Lipp vit et travaille dans le Westerwald.
Il s’agit d’une œuvre d’art créée par l’artiste lui-même et dite unique ou originale, car elle existe en un seul exemplaire à cause de son type de production (peinture à l’huile, aquarelle, dessin, etc.)
Outre les pièces uniques classiques, il existe également ce que l’on nomme des "pièces uniques en série". Elles présentent, en série, le même motif et de la même couleur et à partir de la même technique de la main de l’artiste. Les pièces uniques en série trouvent leur source dans "l’art en série", un genre de l’Art moderne qui cherche à produire un effet esthétique à travers des séries, des répétitions et des variations du même objet ou du même sujet ou bien à travers un système d’éléments ou de principes variables et constants.
Comme point de départ historique, l’œuvre "les Meules" de Claude Monet (1890/1891), dans lesquelles a été créée pour la première fois une série sortant du simple ensemble d’œuvres. Des artistes ayant produit de l’art en série sont entre autres Claude Monet, Piet Mondrian et, en particulier, Gerhard Richter.