Sculpture "Promesse de Bonheur" (1993), bronze
Sculpture "Promesse de Bonheur" (1993), bronze
Brève info
limité, 60 exemplaires | numérotés | signés | bronze | patiné | dimensions 35 x 15 x 10 cm (h/l/p)
Description détaillée
Sculpture "Promesse de Bonheur" (1993), bronze
L'artiste de renommée internationale Arman, né Armand Fernandez en 1928 à Nice, a été cofondateur du groupe d'artistes "Nouveaux Réalistes" en 1960. En détruisant et en assemblant des objets, tels que des instruments de musique ou des meubles, il offre une nouvelle perspective sur la vie quotidienne.
Sculpture originale en bronze patiné. Edition de 50 exemplaires + 10 E.A., signés et numérotés. Fonderie Bocquel, Bréauté, France. Dimensions (h/l/p) : 35 x 15 x 10 cm.
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
A propos Arman
1928-2005
Arman (de son vrai nom Armand Fernandez) est né à Nice en 1928 et décédé en 2005 à New York. L’artiste français est l’un des cofondateurs et membres majeurs du groupe des « Nouveaux Réalistes ».
Arman fait ses études à l’École d’art de Nice, puis à Paris à l’École du Louvre et à l’École national des arts décoratifs. Ses peintures d’objets ont été présentées dans de nombreuses villes européennes.
Arman s’est rapidement lié d’amitié avec Yves Klein. Il commença par plonger des objets comme des chaines, des conserves, des clefs, et bien d’autres, dans de l’encre, pour les presser ensuite sur du papier. Ce faisant, Arman accordait de plus en plus d’attention à l’objet même, manufacturé. C’est ainsi que sont nées des poubelles ou bien des corbeilles à papier de produits usagés provenant de notre industrie de consommation. Des montagnes d’objets similaires suivirent, tels que des tubes radio, des roues dentées ou des ampoules, le plus souvent dans des boites en plexiglas. Arman utilise ici le matériau comme un peintre utiliserait un pinceau et de la peinture. Il compose, mais laisse aussi une place éminente au hasard.
Le caractère unique des œuvres d’Arman réside dans la fusion des objets et des portraits issus du monde de la musique et de la technique. Il a le don de rendre la musique visible.
En 1964, Arman est attribué le 2ème prix de la Biennale de Tokyo et en 1966 le Grand Prix Marzotto. En 1968, il est nommé professeur à l’université de Californie (UCLA). En 1968, il est représenté à la Biennale de Venise et à la documenta de Cassel. On retrouve ses célèbres peintures et sculptures dans la plupart des grandes métropoles culturelles.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Courants de l’art contemporain où les objets même sont exposés et amenés à faire partie de la conception artistique.
L’art objet était un moyen d’expression du cubisme, du dadaïsme et du surréalisme et met, tout au long de son développement et jusqu’à aujourd’hui, différentes techniques de représentations en exergue.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.