Sculpture "Amore", version bronze brun
Sculpture "Amore", version bronze brun
Brève info
ars mundi Exclusive Edition | limitée, 480 exemplaires | numérotée | signée | bronze + pierre | patinée | partiellement polie | dimensions 41 x 11 x 11 cm (h/l/p) | poids env. 5,5 kg
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Description détaillée
Sculpture "Amore", version bronze brun
L'art de Bruno Bruni est l'art d'un esthète conséquent. Il en a été ainsi dès le début et il l'est resté même si, à l'époque de ses débuts artistiques, le marché de l'art attendait surtout de l'abstraction et était très sceptique à l'égard de toute représentation en art. La ténacité avec laquelle Bruni a défendu sa conception de la beauté de l'œuvre d'art, en paroles et en actes, est tout à fait admirable.
Bruno est resté fidèle à lui-même, que ce soit pour ses dessins, ses lithographies ou ses sculptures. Très tôt déjà, il y eut de nombreux admirateurs de son travail. Ils ont toujours souligné que l'œuvre de Bruni ne consistait pas à recentrer la beauté dans l'art.
Bruno Bruni n'a jamais hésité à mettre de grandes émotions dans ses œuvres. C'est également le cas avec "Amore" : son couple dans une étreinte intime représente deux amants et, si l'on veut, l'amour lui-même sous sa double forme d'affection émotionnelle profonde et de désir sensuel.
Sculpture en bronze fin, patiné brun, partiellement poli. Coulée à la main selon le procédé de la cire perdue. Sur un socle en pierre naturelle de diabase. Édition limitée à 960 exemplaires, 480 exemplaires en bronze vert et 480 exemplaires en bronze brun (proposés ici), numérotés et signés. Dimensions 41 x 11 x 11 cm (h/l/p). Poids : environ 5,5 kg. Édition exclusive ars mundi.
Evaluations client
A propos Bruno Bruni
Né en 1935, peintre, graphiste et sculpteur italien
"L’art doit être accessible à tous"
Une vie véritablement consacrée à l’art: Bruno Bruni, peintre, graphiste et sculpteur acclamé et couronné de succès dans le monde entier, travaille depuis plus de six décennies en artiste indépendant et a ainsi produit une œuvre vaste et diversifiée qui passionne collectionneurs et amateurs d’art à l’international.
Sans se voir astreint à une école en particulier, il développa rapidement un style individuel, monté sur des éléments figuratifs, comme on peut les connaître de l’époque de la Renaissance ou du maniérisme, mais qui laisse également apercevoir des influences, comme celle du surréalisme. Les représentations de Bruni diffusent une beauté et une grâce envoûtantes, auxquelles il oppose habilement des contrepoints, comme des visages manquants. Dans le choix de motifs également, il réussit à convaincre avec plusieurs sujets. Il y a ses grands classiques, qu’il fait constamment varier et se combiner, comme des nus sensuels de femmes, le trench-coat ou bien l’amaryllis. À l’inverse, il parvient aussi à créer des moments pensifs avec des motifs tels que le ghetto de Varsovie, Sophie Scholl, Anne Frank, Rosa Luxembourg ou Che Guevara.
En particulier, la lithographie de couleur confère à Bruni, lors du processus de création, une grande spontanéité et liberté. Par son expression graphique, il donne à ses nus féminins extrêmement minces, ses natures mortes et doux thèmes floraux un charme érotique. Ses natures mortes florales rappellent les études naturelles graphiques d’Albrecht Dürer. Pourtant, pour Bruni, ce qui est important, ce n’est pas la fidélité au détail près du motif, mais l’aura sensuelle des objets floraux. Ainsi ses dessins sont-ils typiquement dominés par la ligne, qui semble constamment glisser pour trouver la régularité. Le motif se définit à travers le serpentin, ligne qui serpente joliment en courbes. L’intérieur de la forme peu structuré invite à ressentir d’autant plus intensément le contour.
Bruno Bruni est né en 1935 à Gradara en Italie et grandit dans une famille pauvre. Bruni découvre dès l’enfance la peinture et commença ainsi à l’étudier en 1953 à l’Instituto d’Arte di Pesaro. En 1960, il transfère à l’académie des Beaux-Arts de Hambourg où il est accepté sans épreuve d’admission et étudia auprès du peintre et graphiste Georg Gresko, puis auprès de Paul Wunderlich. En 1965, Bruni quitte la Hochschule sans avoir passé d’examen de fin d’études. Il vendait déjà à cette époque-là ses premiers tableaux et reçut en 1968 une bourse du prix Lichtwark de la ville d’Hambourg. En 1968, en protestation contre les mécanismes du marché de l’art, il fonde avec d’autres artistes la coopérative "KO-OP". Peu de temps après, il fait la percée qu’il méritait. Cependant, pour tout succès qui lui arrive, Bruni était et reste aujourd’hui un artiste authentique qui ne se laisse pas accaparer par le marché de l’art ni ne suit les modes. Il n’a jamais pu s’identifier aux ambitions élitistes de la scène artistique: "l’art doit être accessible à tous" disait-il, et pas seulement pour les plus riches.
Dès le début de son activité d’exposition, Bruni pût présenter ses œuvres dans de nombreuses maisons d’art, entre autres à Londres, Rome, Munich, Milan, Amsterdam, Tokyo, New York, Zurich et Saint Pétersbourg. En 1977, il est récompensé pour ses lithographies par le célèbre "prix international de Senefeld", et en 2003, il reçoit une distinction toute particulière pour sa contribution à l’art contemporain - le titre de "chevalier de l’ordre du Mérite de la République italienne". En 2014, il reçoit un doctorat honoris causa de l’université russo-arménienne d’Eriwan.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Édition d’un tableau ou d’une sculpture à l’initiative d’ars mundi et disponibles uniquement chez ars mundi ou chez les partenaires commerciaux agréés d’ars mundi.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.