Bruno Bruni:
Sculpture "Solitudine", bronze
Bruno Bruni:
Sculpture "Solitudine", bronze

Brève info

limité, 190 exemplaires | numéroté | signé | bronze | patiné | partiellement poli | hauteur 20 cm | largeur 27 cm | profondeur 17 cm | poids environ 8 kg

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Sculpture "Solitudine", bronze
Bruno Bruni: Sculpture "Solitudine", bronze

Description détaillée

Sculpture "Solitudine", bronze

La composition de l'artiste suit systématiquement la théorie de la figura serpentinata, la ligne de beauté, telle qu'elle a été formulée à la fin de la Renaissance et introduite dans l'art moderne au XVIIIe siècle par William Hogarth sous le nom de "ligne de beauté et de grâce". La "Solitudine" de Bruni inspire de nombreuses interprétations. Mais au-delà de toute signification, son œuvre offre au spectateur un plaisir visuel et haptique : la jeune fille est blottie dans un coquillage dont la riche patine brune contraste merveilleusement avec le bronze doré et scintillant de son corps. Solitudine a un volume impressionnant avec une hauteur de 20 cm et un poids de huit kilogrammes.

Sculpture en bronze, coulée selon le procédé de la cire perdue, patinée, partiellement polie. Édition de 190 exemplaires, numérotés et signés. Hauteur 20 cm. Largeur 27 cm. Profondeur 17 cm. Poids : environ 8 kg.

Der Künstler Bruno Bruni in Aktion

A propos Bruno Bruni

Né en 1935, peintre, graphiste et sculpteur italien

"L’art doit être accessible à tous"

Une vie véritablement consacrée à l’art: Bruno Bruni, peintre, graphiste et sculpteur acclamé et couronné de succès dans le monde entier, travaille depuis plus de six décennies en artiste indépendant et a ainsi produit une œuvre vaste et diversifiée qui passionne collectionneurs et amateurs d’art à l’international.

Sans se voir astreint à une école en particulier, il développa rapidement un style individuel, monté sur des éléments figuratifs, comme on peut les connaître de l’époque de la Renaissance ou du maniérisme, mais qui laisse également apercevoir des influences, comme celle du surréalisme. Les représentations de Bruni diffusent une beauté et une grâce envoûtantes, auxquelles il oppose habilement des contrepoints, comme des visages manquants. Dans le choix de motifs également, il réussit à convaincre avec plusieurs sujets. Il y a ses grands classiques, qu’il fait constamment varier et se combiner, comme des nus sensuels de femmes, le trench-coat ou bien l’amaryllis. À l’inverse, il parvient aussi à créer des moments pensifs avec des motifs tels que le ghetto de Varsovie, Sophie Scholl, Anne Frank, Rosa Luxembourg ou Che Guevara.

En particulier, la lithographie de couleur confère à Bruni, lors du processus de création, une grande spontanéité et liberté. Par son expression graphique, il donne à ses nus féminins extrêmement minces, ses natures mortes et doux thèmes floraux un charme érotique. Ses natures mortes florales rappellent les études naturelles graphiques d’Albrecht Dürer. Pourtant, pour Bruni, ce qui est important, ce n’est pas la fidélité au détail près du motif, mais l’aura sensuelle des objets floraux. Ainsi ses dessins sont-ils typiquement dominés par la ligne, qui semble constamment glisser pour trouver la régularité. Le motif se définit à travers le serpentin, ligne qui serpente joliment en courbes. L’intérieur de la forme peu structuré invite à ressentir d’autant plus intensément le contour.

Bruno Bruni est né en 1935 à Gradara en Italie et grandit dans une famille pauvre. Bruni découvre dès l’enfance la peinture et commença ainsi à l’étudier en 1953 à l’Instituto d’Arte di Pesaro. En 1960, il transfère à l’académie des Beaux-Arts de Hambourg où il est accepté sans épreuve d’admission et étudia auprès du peintre et graphiste Georg Gresko, puis auprès de Paul Wunderlich. En 1965, Bruni quitte la Hochschule sans avoir passé d’examen de fin d’études. Il vendait déjà à cette époque-là ses premiers tableaux et reçut en 1968 une bourse du prix Lichtwark de la ville d’Hambourg. En 1968, en protestation contre les mécanismes du marché de l’art, il fonde avec d’autres artistes la coopérative "KO-OP". Peu de temps après, il fait la percée qu’il méritait. Cependant, pour tout succès qui lui arrive, Bruni était et reste aujourd’hui un artiste authentique qui ne se laisse pas accaparer par le marché de l’art ni ne suit les modes. Il n’a jamais pu s’identifier aux ambitions élitistes de la scène artistique: "l’art doit être accessible à tous" disait-il, et pas seulement pour les plus riches.

Dès le début de son activité d’exposition, Bruni pût présenter ses œuvres dans de nombreuses maisons d’art, entre autres à Londres, Rome, Munich, Milan, Amsterdam, Tokyo, New York, Zurich et Saint Pétersbourg. En 1977, il est récompensé pour ses lithographies par le célèbre "prix international de Senefeld", et en 2003, il reçoit une distinction toute particulière pour sa contribution à l’art contemporain - le titre de "chevalier de l’ordre du Mérite de la République italienne". En 2014, il reçoit un doctorat honoris causa de l’université russo-arménienne d’Eriwan.

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