Foulard en soie "Les Coquelicots à Argenteuil" (1878)
Foulard en soie "Les Coquelicots à Argenteuil" (1878)
Brève info
100% satin de soie | taille 170 x 33 cm (l/l)
Description détaillée
Foulard en soie "Les Coquelicots à Argenteuil" (1878)
Inspiré du tableau de Claude Monet "Les coquelicots à Argenteuil". Echarpe en 100% satin de soie fine. Format 170 x 33 cm (l/w). Ourlet roulé à la main.
Evaluations client
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A propos Claude Monet
1840-1926
L’art de Monet incarne l’essence même de l’impressionnisme. Au cours de sa longue vie de peintre, il fût inlassablement à la recherche de possibilités pour représenter la fluidité de la lumière et des couleurs à travers les différentes variations atmosphériques et les temps de la journée.
Né à Paris, il grandit sur la côte normande, au Havre, où son père tenait une petite épicerie coloniale. Il fit ses premiers essais artistiques dans le domaine de la caricature pour finalement se tourner plus tard vers la peinture sur le motif. Des tons clairs et pastels apparurent ainsi sur ses toiles. Alors que ses peintures sont constamment rejetées par le Salon de Paris, Monet et ses amis, Auguste Renoir et Alfred Sisley, ne sont pas découragés pour autant. Lors de leurs excursions à Fontainebleau, ils créaient de superbes peintures tout en délaissant toujours plus la rigueur académique.
Monet et sa compagne Camille, enceinte, furent bientôt confrontés à une situation financière très précaire. Pendant la guerre entre la France et l’Allemagne, Monet et sa jeune famille s’enfuirent à Londres. Puis à la fin de la guerre, ils s’installèrent à Argenteuil. Situé au bord de la Seine en dehors de Paris, ce petit lieu pittoresque devint rapidement l’attraction de nombreux peintres impressionnistes: Édouard Manet, Gustave Caillebotte, mais également Camille Pissarro, Auguste Renoir et Alfred Sisley s’y retrouvaient pour fixer leurs impressions toute fraiches sur la toile. Dans une première exposition indépendante du groupe, une peinture de Monet, "Impression. Soleil levant" prêta son nom au courant artistique.
Après le décès de Camille, Monet emménagea avec sa seconde femme Alice à Giverny. C’est là qu’il pût réaliser le rêve de sa vie: aménager lui-même son propre jardin. Avec ses ponts japonais et mares parsemées de nymphéas, le jardin fleurissant inspira Monet de nombreux tableaux toujours plus grands, où l’incessante variabilité du monde floral dépeignait l’harmonie renversante et décorative de la nature.
La propriété - léguée par le fils de Monet en 1966 à l’académie des Beaux-Arts et à partir de 1980 à la fondation Claude Monet - fût pour lui une source inépuisable d’inspiration. Aujourd’hui, le jardin de Giverny est devenu la destination phare de nombreux amateurs d’arts: qui le visite est immédiatement transporté dans le monde pictural de l’artiste. Au printemps, tout y est baigné dans l’éclat des couleurs somptueuses. À la vue des mares de nymphéas, maintes fois peintes par Monet, on est surpris par la justesse avec laquelle, pris d’un entêtement artistique, il captura ce décor. "Je dois avoir des fleurs, toujours, toujours. Mon cœur est à Giverny, toujours, toujours … Quitter Giverny m’ennuierait beaucoup, certain de ne jamais retrouver une pareille installation ni un si beau pays," telle était la conviction de Monet. D’ailleurs, plus jamais il ne dût s’en séparer. Monet mourût le 5 décembre 1926 à Giverny, si cher à ses yeux.
Monet était considéré comme l’inventeur de rêves colorés allant au-delà du visible. Il était pourtant bien plus, cherchant toujours à réaliser son idée d’une peinture à ciel ouvert - en plein air. Pour sa peinture, l’important n’était pas ce qu’il voyait, mais bien la façon dont il le voyait.
L’impressionnisme, courant artistique de la peinture française apparu vers 1870, tient son nom du tableau de Claude Monet ‘Impression, Soleil levant’. Après le rejet initial que cette peinture reçut, elle fit une avancée triomphante.
Des peintres tels que Claude Monet, Edgar Degas, Édouard Manet et Auguste Renoir, entre autres, créèrent des motifs de la vie quotidienne, des scènes urbaines et pittoresques capturées dans une lumière claire et naturelle.
L’impressionnisme est à percevoir comme une réaction à la peinture de l’académisme : on ne cherche pas à mettre en avant le contenu à travers une constellation figurative structurée par des règles strictes, mais plutôt à mettre en valeur l’objet, la manière qu’il a d’apparaître à un moment donné, souvent fortuit. La réalité est perçue dans toute sa diversité de couleurs dans un éclairage naturel. La peinture sur le motif se substitue à la peinture en atelier.
Le nouveau maniement de la couleur s’accompagne d’un éclaircissement de la palette et de la disparition des contours fermes. Les couleurs ne sont plus mélangées à plusieurs reprises sur la palette, mais sont disposées directement sur la toile les unes à côté des autres, de telle manière que l’impression finale n’apparaisse que dans les yeux de l’observateur, prenant un certain recul. Dans le pointillisme (avec des peintres tels que Georges Seurat ou Paul Signac), ce principe a été poussé à l’extrême.
En dehors de la France, on retrouve l’impressionnisme dans les œuvres de peintres tels que Max Slevogt, Max Liebermann ou Lovis Corinth en Allemagne, ou bien James A. M. Whistler aux États-Unis.
Dans la sculpture, l’impressionnisme ne s’exprima qu’occasionnellement. Dans les œuvres de Auguste Rodin, considéré comme son représentant majeur, se montre l’évaporation des surfaces, à travers laquelle le jeu de lumière et d’ombres est assimilé au message artistique. Degas et Renoir créèrent également des sculptures.