Sculpture "Le chaman", bronze
Sculpture "Le chaman", bronze
Brève info
ars mundi Édition exclusive | limitée, 199 exemplaires | numérotés | signés | poinçonnés | bronze + diabase | faits à la main | polis | patinés | dimensions 94 x 19 cm (h/l)| poids 18 kg
Description détaillée
Sculpture "Le chaman", bronze
Diplômé de la Hochschule für Bildende Künste de Berlin, Finke a été l'élève de Paul Dierkes et de Renée Sintenis. Il a compris comme personne la visualisation de l'esprit qui anime l'enveloppe extérieure. Il a donné à ses sculptures un caractère dramatique et expressif. L'interaction de la lumière des bougies et du feu ouvert confère une vivacité magique à la création de Finke : L'esprit du chaman revient-il de son vol à travers des paysages primitifs ? L'envol de son âme dans le monde supersensible des esprits lui donne le pouvoir de chasser les mauvais esprits ou de rendre les bons esprits favorables aux hommes. Depuis des temps immémoriaux, les chamanes se mettent en transe extatique en jouant du tambour et en s'auto-hypnotisant. Ils envoient leur subconscient dans un voyage magique au paradis. Les racines religieuses du chamanisme et les pouvoirs de guérison des sorciers remontent à l'âge de pierre, aux origines de l'humanité. Une créature ressemblant à un oiseau, venue d'un autre monde, qui nous ouvre les portes des profondeurs de notre âme et d'un passé inconnu.
Édition mondiale limitée à 199 exemplaires. Édition exclusive ars mundi en bronze fin. Coulée à la main selon le procédé de la cire perdue, polie et patinée à la main, avec la signature de l'artiste et le poinçon de la fonderie. Hauteur totale 94 cm, largeur 19 cm. Base en diabase 20 x 15 x 20 cm (l/h/p). Poids : 18 kg.
A propos Dieter Finke
1939-2011 - sculpteur
Né à Berlin en 1939, Dieter Finke découvre dès son plus jeune âge sa force d’expression artistique. De 1959 à 1965, il étudie la sculpture auprès de Paul Dierkes et Renee Sintenis à l’école des Beaux-Arts de Berlin. Il continue par la suite à développer et à faire évoluer son maniement des matériaux, des couleurs, des formes et de l’espace. Ses sculptures en bois et en bronze sont réduites à l’essentiel. Particulièrement dans ses plastiques animalières en filigrane, la forme y est plus évoquée qu’achevée, il en découle une large marge de manœuvre pour l’imagination du spectateur.
Finke a vécu et travaillé tantôt à Berlin, tantôt à New York. Son immense force créatrice ne s’est pas arrêtée à la sculpture, donnant lieu à des peintures, dessins, objets picturaux et collages photographiques, qui forment ainsi une œuvre considérable, exposée dans de célèbres galeries à Berlin, Hanovre, Hambourg et New York.
Dieter Finke est décédé en 2011.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Édition d’un tableau ou d’une sculpture à l’initiative d’ars mundi et disponibles uniquement chez ars mundi ou chez les partenaires commerciaux agréés d’ars mundi.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.