Ernst Ludwig Kirchner:
Tableau "Mexican Bay on Fehmarn" (1912), encadré
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Tableau "Mexican Bay on Fehmarn" (1912), encadré
Ernst Ludwig Kirchner:
Tableau "Mexican Bay on Fehmarn" (1912), encadré

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ars mundi Édition exclusive | limitée, 199 exemplaires | numérotés | certificat | reproduction, impression giclée sur toile | sur châssis | encadrée | taille 56,5 x 56,5 cm

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Tableau "Mexican Bay on Fehmarn" (1912), encadré
Ernst Ludwig Kirchner: Tableau "Mexican Bay on Fehmarn" (...

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Description détaillée

Tableau "Mexican Bay on Fehmarn" (1912), encadré

Ernst Ludwig Kirchner sur l'île de Fehmarn Chaque peintre a son paradis personnel : Pour Van Gogh, c'était le sud de la France, Nolde était fasciné par l'exotisme de la mer du Sud ou le paysage autour de Seebüll et Slevogt Nidden a trouvé son paradis au bord de la mer Baltique. On pourrait continuer la liste des exemples à l'infini. Mais pour Ernst Ludwig Kirchner, c'est incontestablement l'île de Fehmarn. Entre 1908 et 1914, l'artiste s'est rendu quatre fois sur l'île. Au cours de ses séjours, il a réalisé 120 peintures ainsi que d'innombrables aquarelles, dessins et esquisses.

D'après ses lettres et ses notes, Kirchner n'a pas seulement trouvé à Fehmarn des motifs et une inspiration artistique, mais aussi une forme de bonheur qu'il n'a plus jamais retrouvée par la suite. À Fehmarn, le peintre de la ville trépidante est devenu un observateur méticuleux de la nature, dont les tableaux communiquent encore aujourd'hui son sentiment de bonheur aux spectateurs. Kirchner invite le spectateur - tout comme le personnage bleu de sa "Baie de Fehmarn avec bateaux" - à une contemplation pure, non dissimulée et détendue de son paradis. Original : 1912, huile sur toile, 50,4 x 50,4 cm, collection privée.
Édition Fine Art Giclée sur toile d'artiste, tendue sur châssis. Édition limitée à 199 exemplaires, numérotés, avec certificat. Encadré dans un cadre en bois massif noir et doré de haute qualité. Taille 56,5 x 56,5 cm. Édition exclusive ars mundi.

Porträt des Künstlers Ernst Ludwig Kirchner

A propos Ernst Ludwig Kirchner

1880-1938

Ernst Ludwig Kirchner était membre fondateur du collectif d’artistes "Die Brücke" et compte parmi les représentants majeurs de l’expressionnisme. Son œuvre est constituée d’environ 30 000 peintures, dessins, esquisses et sculptures.

Quand la peur d’un individu prend le dessus et qu’il voit sa vie, non seulement menacée, mais également arrachée, il ne peut concevoir qu’une seule issue : la mort choisie librement. C’est ce qui arriva à Ernst Ludwig Kirchner, qui s’ôta la vie d’un coup de pistolet le 15 juin 1938 dans les alpages au-dessus de Davos. Mais avant de passer à l’acte, il détruisit ses clichés et une grande partie de ses sculptures par peur de l’invasion des troupes allemandes.

Né le 6 mai 1880 à Aschaffenburg en Allemagne, il déménage le 13 octobre 1918 en Suisse. Souffrant de lourdes dépressions et d’abus de médicaments, ses amis le poussèrent à s’orienter vers le médecin Ludwig Spengler à Davos, après des séjours en sanatorium à répétition en Allemagne.

La Première Guerre mondiale, où il se porta volontaire pour le service militaire, réveilla son anxiété. Son "autoportrait en soldat" de 1915 témoigne de façon particulière de cet état intérieur.

Kirchner était un peintre qui représentait toujours son entourage immédiat à l’huile, en xylographies, en gravures à l’eau-forte ainsi qu’en sculpture. En membre fondateur de "Die Brücke", il était en 1905 représentant d’une peinture extrêmement colorée et expressive, dont les thématiques étaient souvent constituées des "Viertelstunden-Akte" (lit. Le quart d’heure des nus) ainsi que des scènes urbaines de Dresde et de Berlin. Lorsqu’il ‘découvrit’ la peinture sur le motif, les nus se firent à l’air libre: en 1904 au bord des lacs de Moritzburg, puis à partir de 1908 à Fehmarn.

Après la dissolution du groupe "Die Brücke" en 1913, Kirchner choisit comme nouveau motif les scènes de rues de Berlin, qui reproduisaient en des traits durs et contours noirs le milieu des cocottes. La peinture de paysages paradisiaques céda un temps sa place à un regard critique porté sur les groupes marginaux de la société.

C’est seulement de retour en Suisse qu’il pût retrouver calme intérieur et équilibre. Les peintures suisses des années 20 ressortent à travers leur harmonie chromatique et leurs formes fluides.

Outre la peinture et le dessin, l’artiste, qui vivait désormais dans un chalet d’alpage, se consacrait également à la peinture. Néanmoins, la prise du pouvoir par les Nazis et la diffamation de 639 de ses tableaux comme "art dégénéré" exacerbèrent les anxiétés de l’artiste sensible et le menèrent à la catastrophe.

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