Sculpture "Dans la roseraie", bronze
Sculpture "Dans la roseraie", bronze
Brève info
limité, 12 exemplaires | numérotés | signés | bronze | ciselé | patiné | dimensions 52 x 13 x 10 cm (h/l/p) | poids 6,65 kg
Description détaillée
Sculpture "Dans la roseraie", bronze
"Le matin, légèrement enveloppée dans sa serviette de bain, la jeune fille entre dans le jardin, et la rosée brille sur les fleurs qui s'étendent pleinement dans la lumière du soleil. Elle s'arrête devant tant de beauté - dans cette roseraie, elle reste immobile pour ressentir toute la beauté, le silence et le parfum avec toutes les fibres de ses sens. Avec cette variété de couleurs, toutes les roses ne peuvent être appréciées et admirées qu'en s'enfonçant dans soi-même. Le silence pensif et l'émerveillement qu'il suscite le matin sont palpables chez cette jeune fille". (Erwin A. Schinzel) Édition en bronze, coulée selon le procédé de la cire perdue, ciselée et patinée à la main. Limitée à 12 exemplaires numérotés et signés. Dimensions : 52 x 13 x 10 cm (h/l/p). Poids 6,65 kg.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.