Groupe sculptural "Trois ânes", bronze
Groupe sculptural "Trois ânes", bronze
Brève info
limité, 20 exemplaires | numéroté | signé | bronze | ciselé | patiné | poli | dimensions env. 17 x 12 x 54 cm (h/l/p) | poids env. 10,9 kg
Description détaillée
Groupe sculptural "Trois ânes", bronze
Ce chef-d'œuvre de Kurt Arentz est bien plus qu'une simple image en bronze de la nature. Les jeunes ânes sont un symbole de joie de vivre, de nouveaux départs et d'amitié. Avec une énergie débridée et une verve enjouée. Les ânes galopants respirent la fraîcheur et le dynamisme.
Sculpture en bronze fin, coulée selon le procédé de la cire perdue, ciselée à la main, patinée et polie. Édition mondiale limitée à 20 exemplaires, numérotés et signés. Dimensions : environ 17 x 12 x 54 cm (h/l/p). Poids : environ 10,9 kg.
A propos Kurt Arentz
1934-2014
Le sculpteur et peintre allemand Kurt Arentz est né en 1934 à Cologne dans une famille d’anciens artisans. Il s’est d’abord formé à un métier artisanal, pour finalement trouver sa propre voie artistique à partir de 1979.
Il créa, dans un premier temps, des natures mortes à l’huile et au pastel, ainsi que des portraits en bronze de célébrités telles que Franz Josef Strauß ou bien Herbert von Karajan. Plus tard, il se consacra principalement à des motifs animaliers, dans lesquels il mit particulièrement en avant les caractéristiques propres à chaque espèce. Ce faisant, Kurt Arentz, remarquable autodidacte, développa son langage formel personnel. Allant au-delà des expériences académiques, mais en évitant toute platitude naturaliste, il modela de ses mains des symboles de vitalité naturelle. Ses idéaux d’un monde resté intact nous transportent, pour ainsi dire, dans la nature. Arentz réduit l’animal à l’être à part entière qu’il est. Ainsi, il parvint à placer ses œuvres dans une ère de validité intemporelle.
Kurt Arentz utilisait pour ses travaux un procédé spécial à base de silicone et de caoutchouc, ce qui lui permit une concrétisation immédiate de ses idées. L’artiste apposait ensuite sa signature à la fonte de bronze. La dernière étape était de polir, patiner ou bien de rendre rugueuse la surface du métal, ce qui leur conférait cette caractéristique propre au motif.
Le sculpteur put présenter ses œuvres à un plus large public lors de plusieurs expositions en Allemagne et en France. À l’occasion du 70ème anniversaire de l’artiste, le 30 mai 2004, l’ancien chancelier Helmut Kohl et l’ancien président fédéral Roman Herzog présentèrent leurs vœux à Kurt Arentz. Il était d’ailleurs habitué à recevoir des remerciements et hommages de la part de célébrités : Kurt Arentz brossa le portrait de plusieurs hommes d’État, tels que Willy Brandt, Ronald Reagan ou bien encore George Bush Senior, mais également de Sir Peter Ustinov et de Willy Millowitsch.
Néanmoins, la très grande maîtrise de Kurt Arentz réside dans ses sculptures animalières. Il est considéré dans le monde entier comme l’un des sculpteurs animaliers les plus importants du 20ème siècle. En 2001, Arentz a été décoré de la Croix fédérale du mérite pour son engagement artistique et social. Ses sculptures se trouvent, entre autres, à la Maison Blanche, Washington, et au Museum of European Art, New York.
Comme peu d’autres, il parvint à pénétrer l’essence même de l’animal. La grande popularité de ces études de la nature est due à leur forte expressivité, mais aussi à leur sérénité insouciante : Arentz puise son énergie créatrice dans la joie de vivre.
À la fin de sa vie, Kurt Arentz vécut et travailla à Leverkusen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il est décédé en juin 2014.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.