Sculpture "Lièvre de Dürer", version en bronze argenté
Sculpture "Lièvre de Dürer", version en bronze argenté
Brève info
ars mundi Exclusive Edition | limitée, 189 exemplaires | numérotée | signée | bronze argenté | dimensions 6 x 11,5 x 15 cm (l/h/p) | poids env. 0,8 kg
Description détaillée
Sculpture "Lièvre de Dürer", version en bronze argenté
L'œuvre sculpturale d'Ottmar Hörl traite du thème de la standardisation, c'est-à-dire de la conception identique d'objets quotidiens. Il le fait avec beaucoup d'humour et ses "expositions" sont plutôt des spectacles. Il a consacré son projet le plus connu à l'artiste Dürer et à son aquarelle mondialement connue représentant un lièvre. En 2003, pas moins de 7 000 lièvres ont envahi la principale place du marché de Nuremberg à l'occasion du "Grand morceau de lièvre".
Les multiples en plastique de Hörl sont des objets de collection très recherchés dans le sillage de ses projets artistiques. En tant qu'édition exclusive d'ars mundi, nous avons produit une édition spéciale numérotée et signée de 189 exemplaires chacun, en bronze lourd, soit plaqué or (24 carats), soit plaqué argent fin. Dimensions : 6 x 11,5 x 15 cm (l/h/p). Poids : environ 0,8 kg. Version du lièvre de Dürer en bronze argenté.
A propos Ottmar Hörl
Ottmar Hörl (né en 1950) appartient aux artistes contemporains les plus importants d’Allemagne.
Son œuvre plastique se consacre à la constitution et à la normalisation des objets du quotidien qui nous entourent dans notre vie. Mais il le fait d’une façon pleine d’humour, et ses expositions ressemblent à des spectacles, comme quand il "porte" une nuée de chouettes à Athènes, qu’il expose des centaines des ours de la Brandenburger Tor ou montre un millier de suricates en "voyage d’entreprise" - tous en plastique aux couleurs vives.
"Que ce soit rassemblées sur une même place ou dispersées dans la ville, mes installations deviennent des barrières tant visuelles que tangibles. Elles doivent rendre pensifs, faire marquer un temps d’arrêt".
Son action la plus connue était dédiée à l’artiste Dürer et à son lièvre en aquarelle célèbre mondialement. Pour la "Grande pièce du Lièvre", il remplit la place du marché principal à Nuremberg avec pas moins de 7000 lièvres.
Ottmar Hörl étudia d’abord de 1975 à 1979 à la Städelschule, à Francfort sur le Main, puis à partir de 1981 à l’académie des Beaux-Arts de Düsseldorf auprès de Klaus Rinke. En 1985, il fonda avec les architectes Gabriela Seifert et Götz G. Stöckmann le groupe "Formalhaut". Au début des années 1990, Hörl était professeur invité à la Technische Universität de Graz. À partir de 1999, il est titulaire de la chaire des beaux-Arts à l’Académie à Nuremberg, et d’octobre 2005 à octobre 2017, il préside cette même académie.
Dans ses œuvres, Hörl se consacre à l’esthétique de la culture du quotidien. Il définit le concept de sculpture "comme un principe d’organisation" et découvre ce même principe dans son entourage, où beaucoup d’objets du quotidien sont standardisés et normalisés.
Ses œuvres sont exposées dans de nombreuses collections nationales et internationales. Ottmar Hörl vit et travaille à Nuremberg et Wertheim.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Édition d’un tableau ou d’une sculpture à l’initiative d’ars mundi et disponibles uniquement chez ars mundi ou chez les partenaires commerciaux agréés d’ars mundi.
Terme qui désigne un objet d’art (sculpture, installation), fabriqué selon le souhait de l’artiste en plusieurs exemplaires, dont l’édition est limitée et numérotée.
Le principe de multiple permet à l’art de se "démocratiser", en rendant l’œuvre abordable et accessible pour un plus grand nombre de personnes.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.