Rudolf Hausner:
Sculpture "Adam bien protégé", bronze sur socle en marbre
Rudolf Hausner:
Sculpture "Adam bien protégé", bronze sur socle en marbre

Brève info

limité, 1 250 exemplaires | numérotés | signés | bronze + marbre | fait à la main | patiné | partiellement poli | dimensions 13 x 11 x 10 cm (l/h/p) | hauteur totale 20 cm | poids environ 2 kg

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Sculpture "Adam bien protégé", bronze sur socle en marbre
Rudolf Hausner: Sculpture "Adam bien protégé", bronze sur...

Description détaillée

Sculpture "Adam bien protégé", bronze sur socle en marbre

Rudolf Hausner est le représentant le plus important de l'école viennoise du réalisme fantastique. Sa sculpture "Adam bien protégé" est un joyau. D'une hauteur totale de 20 cm, la sculpture brille par la densité de sa conception. La tête richement détaillée, dont les hauteurs et les profondeurs sont modelées par l'ombre et la lumière, est patinée dans un riche brun mat. Une étrange coiffe, composée d'éléments de turban et de bonnet de batelier, entoure la tête et la rehausse d'or le plus brillant, comme une auréole. À l'arrière, le couvre-chef d'Adam, dans sa finition miroir, ressemble à une sphère de cordonnier convexe dans laquelle l'environnement s'est rassemblé en miniature. Sculpture en bronze, patinée, partiellement polie. Coulée à la main selon le procédé de la cire perdue, montée sur un socle en marbre de Marquinia. Édition limitée à 1 250 exemplaires, numérotés et signés. Dimensions sans le socle 13 x 11 x 10 cm (l/h/p). Hauteur totale avec le socle 20 cm. Poids : environ 2 kg.

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A propos Rudolf Hausner

1914-1995

Rudolf Hausner est considéré comme le plus éminent représentant de l’école viennoise du réalisme fantastique. Il devient célèbre lorsqu’il commence, dans les années 50, à se représenter à travers le personnage récurrent d’Adam : « Je ne peux voir le monde qu’à travers moi-même ! »

L’œuvre de Rudolf Hausner est unique en son genre. Toutes les tentatives de la mettre dans une case de l’histoire de l’art ont échoué. Il y a des années déjà, Wieland Schmied reconnaissait en Rudolf Hausner le seul peintre psychanalytique, capable de mettre la réalité et l’inconscient sur un pied d’égalité. L’artiste a créé le personnage d’Adam à son image, parce qu’il ne connaissait personne plus profondément et qui soit le plus à même de le représenter. « À travers la peinture, je pénètre dans mon inconscient et y trouve des traits fondamentaux et importants pour mon existence », c’est ainsi que Rudolf Hausner décrivait sa contribution autonome au surréalisme international.

Avec ce leitmotiv, l’artiste développe une figure de la fin du vingtième siècle : le contemporain curieux, éclairé, perplexe, mais aussi sceptique, qui veut aller au fond des choses. En s’identifiant à lui, son œuvre dépasse l’individualité. Hausner réussit à brosser l’autoportrait collectif de l’individu moderne.

La chronologie de ses activités d’exposition se lit comme une énumération des centres de convergence culturels du monde : 1959 à la documenta II, Cassel ; 1960 à Guggenheim, New York ; 1963 à la Biennale de Sao Paulo ; 1980 à la Künstlerhaus de Wien, 1982 au Musée Gulbenkian à Lisbonne.

En 1994, la ville de Vienne rend hommage à Rudolf Hausner, qui a occupé des chaires à Hambourg et à Vienne, en lui consacrant une grande rétrospective.

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