Tableau "Kameido Tenjin Shrine" (1856-1858), encadré
Tableau "Kameido Tenjin Shrine" (1856-1858), encadré
Brève info
ars mundi Édition exclusive | limitée, 499 exemplaires | numérotés | certificat | reproduction, impression giclée sur toile | cadre sur châssis | cadre en bois | taille 56 x 81 cm
Description détaillée
Tableau "Kameido Tenjin Shrine" (1856-1858), encadré
Notre reproduction est tirée de la série "100 vues de lieux célèbres à Edo" (Tokyo) (comprenant en réalité 118 estampes), que l'artiste a réalisée dans les dernières années de sa vie. L'œuvre est l'une des pièces maîtresses de cette série recherchée par les collectionneurs.
L'œuvre est l'une des pièces maîtresses de cette série recherchée par les collectionneurs : Gravure sur bois en couleur.
Reproduite selon le procédé Fine Art Giclée, transférée directement sur la toile de l'artiste et montée sur châssis. Édition limitée et numérotée de 499 exemplaires, avec certificat. Encadrée dans un cadre en bois véritable fait à la main. Dimensions 56 x 81 cm. En exclusivité chez ars mundi.
A propos Ando Hiroshige
1797-1858
Ando Hiroshige, également connu sous le nom de Utagawa Hiroshige, est considéré, avec Hokusai, comme le graveur d’estampes en couleur le plus important de son temps. Il est d’ailleurs celui ayant connu le plus de succès : après la publication de ses « Cinquante-trois Stations du Tokaido » (1833-1834), qui l’ont rendu célèbre du jour au lendemain, ses paysages, savamment composés et détaillés, sont restés si populaires jusqu’à la fin de sa vie que le nombre de tirages dépassait souvent les cinq chiffres. Déjà vénéré de son vivant en tant que « Meishoeshi » (maître dans la peinture de lieux célèbres), ce sont notamment ses œuvres qui ont ouvert la voie à l’art de l’estampe japonaise en Europe, en particulier les « Cent vues d’Edo » (Tokyo), réalisées dans les dernières années de sa vie. Van Gogh en était passionné et en a même fait des copies.
Édition d’un tableau ou d’une sculpture à l’initiative d’ars mundi et disponibles uniquement chez ars mundi ou chez les partenaires commerciaux agréés d’ars mundi.
La méthode dite en "giclée" est un procédé d’impression digitale. Il s’agit d’une impression de haute définition et en grand format sur une imprimante à jet, de fines gouttelettes d’encres spéciales de couleurs différentes et à partir de colorant ou de pigment (généralement entre 6 et 12). Les couleurs sont résistantes à la lumière, c’est-à-dire aux UV qui pourraient dégrader leur pigmentation. Elles présentent une grande richesse de nuances, de contrastes ainsi qu’un haut degré de saturation.
Le procédé en giclée est approprié pour les toiles d’artistes, le papier pour aquarelle et le papier fait main, ainsi que pour la soie.
L’art japonais fût considérablement influencé par la Chine, avec l’acquisition de la culture et écriture chinoise ainsi qu’avec l’arrivée du Bouddhisme, mais également par l’art coréen. Imitant d’abord les motifs chinois et coréen, des formes et de techniques spécifiquement japonaises finirent par prendre le dessus dans tous les domaines artistiques. De différents courants artistiques se constituèrent en lien aux religions du Bouddhisme, du Zen et du Shinto.
La protohistoire nippone débute dès le 7ème siècle avant notre ère. La céramique trouvée de cette époque montre de la décoration s’apparentant à de la ficelle. De cette époque, on a également découvert de petites figurines en terre cuite stylisées et des masques.
La période Yayoi dura du 3ème siècle av. J.C. jusqu’au 3ème siècle apr. J.C. et tire son nom du site archéologique où furent découvert des miroirs, des armes ainsi que des cloches de bronze décorés d’ornementations géométriques et figuratives.
Kofun (3ème - 6ème siècle)
La création artistique de cette époque est documentée grâce à des cadeaux funéraires que l’on a redécouverts, ainsi que des objets de bronze, de la céramique, des bijoux de jaspe, d’or et d’argent.
Période d’Asuka et d’Hukaho (552-710)
L’influence chinoise et coréenne sur l’art du Japon se renforça avec l’acceptation officielle du le bouddhisme. L’architecture Shinto garda cependant son style protohistorique dans les sanctuaires et structures sur pieux de bois. Les sculptures bouddhistes de cette période étaient fortement influencées par la Corée et la Chine.
L’époque de Nara (710-794)
L’art de cette période, grandement encouragé, continuait de suivre des modèles d’origines chinoises. Il ne reste des palais impériaux que les fondations et quelque 200 sculptures. Le "Grand Bouddha" de Todai-ji, monumentale sculpture de bronze de 16 mètres de haut, est particulièrement impressionnant. L’utilisation de nouveaux matériaux, de vernis sec et de terre cuite, permit des formes aussi monumentales que dramatiques. L’influence chinoise déclina par la suite; les sculptures devinrent monolithiques, dont le drapé des étoffes étaient représentées en ondulation.
Période Heian (794-1185)
Nommée d’après la capitale nouvellement construite Heian-kyo, aujourd’hui Kyoto. Les sculpteurs présentaient surtout de nouvelles manières de montrer le "Bouddha tout puissant", en sculptures de bois très lourdes et massives. La japonisation de l’art continua durant la deuxième moitié de cette période. L’art sculptural gagna en élégance et émotivité gracieuse. La peinture de l’époque nous est transmise presque exclusivement à travers le célèbre pavillon du Phénix du temple de Byodo-in. Les peintures revêtent des couleurs douces et un penchant pour la beauté douce et la rondeur des lignes. La calligraphie prend une grande importance, souvent plus estimée que la peinture en Asie de l’Est.
Période de Kamakura (1185-1336)
La création du shogunat de Kamakura voit émerger un nouveau centre culturel. Rigueur et esprit belliqueux déterminent cette époque florissante de la chevalerie japonaise. Le sculpteur Kokei et ses successeurs créèrent des œuvres avec de profondes incisions, des corps musclés et des yeux en cristaux incrustés et à l’effet naturaliste. L’introduction du Bouddhisme zen eut d’abord un effet sur l’architecture uniquement, puis s’étendit à la peinture. L’artisanat créa du matériel à peinture, des instruments d’écriture, des coffrets pour la toilette, de la faïence émaillée et de la céramique. L’art de l’armurier ainsi que la fabrication d’armures et de gardes d’épées connurent un âge d’or à cette époque.
Période de Muromachi (1336-1773)
Elle tient son nom du quartier de Kyoto dans lequel les Shoguns Ashikaga avaient leur résidence. L’architecture profane reprit le style Shoin des cloîtres Zen que l’on retrouve encore aujourd’hui dans le style de base de la maison japonaise. Également influencés par le style Zen, des salons de thés ainsi qu’un art affiné de la conception de jardin apparurent. Les prêtres Zen entretinrent la peinture à l’encre japonaise. Les peintures grandioses de paysages du peintre Sesshu représentent l’apogée artistique de cette période.
Époque Momoyama (1573-1603)
Tient son nom du palais du général Toyotomi Hdeyoshi sur la colline Mo-myama près de Kyoto. Caractéristique de cette époque marquée par le luxe et son goût pour l’apparat, l’art servait à des fins purement représentatives, détaché de toute attache religieuse. Les châteaux luxueux ont été tous détruits, à l’exception de quelques-uns. À cette époque, le luxe se montre dans de riches sculptures sur bois et des ferrures en métal. Les châteaux étaient décorés de peintures splendides aux couleurs vives sur fond doré et l’art du métal étaient très développé.
Période d’Edo (1603-1848)
La période d’Edo est une époque de paix de 250 ans durant laquelle la culture et l’art bourgeois apparurent. Les villas et les salons de thé étaient construits dans un style simple et raffiné. La peinture décorative vécut un nouvel essor. La technique des plaques d’abord colorées à la main fût améliorée à travers l’ajout de plaques à deux couleurs pour l’impression en quadrichromie. La céramique se détacha de l’influence sino-coréenne et développa un style caractéristique du Japon. L’art de la porcelaine fût enrichi par de gracieuses peintures sur émail. Les fours d’Okochi livraient une porcelaine de meilleure qualité et plus noble, contrairement à la porcelaine imari qui n’était pas faite pour l’exportation. Un nouvel art de la sculpture, le Netsuke, apparut, porté à la ceinture comme contrepoids à l’Inro (boite à médicaments) ou à la blague à tabac. Cette époque se termine avec l’ouverture forcée du pays par les Américains et le transfert du pouvoir gouvernemental à l’empereur.
Ère Meiji (1868-1912)
Ce fût l’époque de l’occidentalisation dans tous les domaines de la vie. La peinture se développa selon les modèles européens, puis se réconcilia peu à peu avec son ancienne tradition. À Tokyo, l’académie d’art reprit en 1888 la promotion de la peinture japonais. La sculpture continua cependant de se développer complètement avec le modèle européen, à l’exception d’une école qui poursuivit l’art de la sculpture sur bois traditionnel.