Andora + Della
Andora est né en 1957 à Berlin-Est. En 1976, il fût condamné à un an de prison pour « insoumission » à la patrie. À sa sortie, il fût embauché comme fossoyeur, chauffagiste, sacristain, chauffeur d’ascenseur... pour finalement échouer à rentrer dans le système. En 1980, il est à nouveau emprisonné et déporté. Andora passa ensuite à « l’Ouest » et, à la fin de ses études, abandonna immédiatement « l’idée de devenir un membre ordinaire de la société... »
Sa période véritablement créative débuta en 1985. Après des premiers tableaux de style néo-expressif, qui témoignent de sa recherche d’un moyen d’expression qui lui est propre, il réussit à développer un langage visuel personnel et à s’ouvrir à d’autres modes d’expression artistique. Des expositions individuelles ainsi que des participations à des expositions collectives suivirent en Allemagne, mais également en Europe et aux États-Unis. Dans le même temps, les "projets pour la préservation de l’art contemporain dans la vie quotidienne », pour la plupart spectaculaires, ont débuté et ont permis à Andora d’atteindre un large public. Ces projets ont été menés en étroite collaboration avec le secteur de l’industrie, la liberté artistique restant toujours une priorité absolue.
Il créa « l’œuvre d’art la plus rapide au monde » avec un bolide de Formule 1 peint à la main, conçut le vêtement de combat du boxeur « le Gentleman » Henry Maske, peint une fusée russe Poljot qui marqua l’histoire de l’art dans l’espace. Pour l’exposition à Hanovre en l’an 2000, il conçut un immense cheval du Bundesland de la Basse-Saxe.
Andora vit et travaille aujourd’hui à Berlin. On retrouve la plupart de ses travaux dans les collections européennes et américaines. La coopération de plusieurs années avec son collègue artiste Della, né en 1956 à Hanovre, fût officialisé au début de l’année 1999 et porte le nom de « Studio 4 ».