Tableau "Untitled (Be Mine)" (1987), encadré
Tableau "Untitled (Be Mine)" (1987), encadré
Brève info
reproduction sur papier | encadrée | passe-partout | glacée | taille approx. 62 x 62 cm
Description détaillée
Tableau "Untitled (Be Mine)" (1987), encadré
L'artiste américain Keith Haring est considéré comme un artiste pop important des années 1980. Outre ses œuvres souvent chargées politiquement, il a également souligné l'importance de transmettre l'amour et la gentillesse.
Les personnages qui s'embrassent sont volontairement neutres du point de vue du genre. Reproduction sur papier numérique de haute qualité de 250 g, produite en Allemagne. Encadrée dans un cadre en bois massif noir, passe-partout taillé en biseau, vitrée. Dimensions : environ 62 x 62 cm. © Keith Haring Foundation. www.haring.com Licensed by Artestar New York. Publié par King & McGaw. Imprimé au Royaume-Uni.
Hersteller: ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hannover, Deutschland E-Mail: info@arsmundi.de
A propos Keith Haring
1958-1990
Dans le New York des années 1980 émerge de l’ombre un courant artistique qui continue d’inspirer de jeunes artistes grâce à son caractère anarchique et son langage formel accrocheur : avec l’art du graffiti de Keith Haring, le street art est né, et ses personnages emblématiques font aujourd’hui partie intégrante de la culture de masse.
Les graffitis, ces dessins colorés et symboliques peints dans l’espace public, que l’on voit aujourd’hui quotidiennement, sont aussi parfois une source d’irritation. Dès les années 70, les jeunes ont commencé à taguer des mots, des sigles et des personnages de bande dessinée aux contours épais sur les murs des stations de métro new-yorkaises, afin de manifester leur protestation sociale.
Keith Haring, né en 1958 à Kutztown, en Pennsylvanie, s’identifiait « au style, au goût et à la couleur » de ces artistes. En 1981, il commence ses travaux de graffitis dans l’underground new-yorkais, après avoir étudié l’art à la School of Visual Arts de New York et à Pittsburgh à la fin des années 70. Il ne faisait donc pas partie des artistes qui ont débuté en tant que tagueur de rue et qui ont été découverts pour cet art, mais c’est en tant que peintre qu’il descend dans la rue.
Il partageait avec ses idoles de l’expressionnisme abstrait américain son penchant pour le remplissage régulier de la surface par des suites de personnages en relation les uns avec les autres. Après avoir exposé à la documenta de Cassel en 1982, il se lie d’amitié et collabore avec l’artiste pop Andy Warhol.
Keith Haring commercialise son style dans sa boutique pop, ouverte en 1988, qui proposait surtout des impressions sur T-shirt des « Radiant Childs », personnages agiles de bébés qui respirent la joie de vivre et l’optimisme. Il a également profité de son succès artistique pour imposer des concepts inhabituels.
Keith Haring avait contracté le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) et a attiré l’attention sur cette maladie à travers de nombreuses campagnes. Il y a succombé à l’âge de 31 ans.
Au début des années 1950, la scène culturelle vécut un bouleversement. De jeunes artistes des États-Unis et d’Angleterre, complètement indépendamment les uns des autres, firent rupture avec toutes les traditions de la création artistique et firent du modernisme un nouveau courant artistique.
Aux États-Unis, ce sont les artistes Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Tom Wesselmann et James Rosenquist, qui trouvèrent leurs sujets dans le monde de la publicité et de la bande dessinée, dans le culte des célébrités et dans l’anonymat de la culture de la capitale. À travers des couleurs crues, l’hyper-dimensionnalité et la manipulation des perspectives de profondeur, ils créèrent de nouvelles œuvres provocantes qui s’imprégnaient de l’esprit du temps. Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi devinrent, à travers la célèbre exposition ‘This is Tomorrow’ à la galerie d’art dans le district londonien de Whitechapel, les précurseurs du Pop art en Angleterre. Dans les années 1960, David Hockney, Allan Jones, Peter Phillips et Derek Boshier leur emboîtèrent le pas.