Brève info
bronze | patiné | hauteur 33 cm
Description détaillée
Tête d'éphèbe "Jeune homme au filet de la victoire", version en bronze
La vocation de Rome était d'absorber l'héritage des civilisations étrangères avancées, et elle essayait de lui insuffler sa propre essence. Cette tête d'éphèbe, avec ses traits réguliers, par exemple le filet de la victoire noué au cou, qui était peut-être autrefois décoré d'incrustations d'argent, ou les lèvres originellement dorées, en est un exemple presque classique. Il ne s'agit pas d'une copie épigone d'un modèle grec, mais plutôt d'un artefact d'une époque qui vouait un culte conscient à la stricte harmonie attique.
Original : Staatliche Antikensammlungen und Glyptothek, Munich. Romaine, autour de la naissance du Christ, d'après un modèle du IVe siècle av. J.-C. Bronze, finement patiné, coulé selon le procédé de la cire perdue. Hauteur avec piédestal 33 cm.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Représentation plastique de la tête et des épaules d’une personne.
Reproduction fidèle à l’original d’une œuvre d’art dans les mêmes dimensions et si possible dans les mêmes matériaux et utilisant les mêmes couleurs.
Généralement, la forme est directement déclinée de l’original, de telle manière que la reproduction reconstitue les détails les plus délicats. Après la fonte de la reproduction à partir du procédé le plus approprié, la surface est polie, patinée, dorée et peinte conformément à l’original.
Une reproduction produite par ars mundi est un portrait reconnaissable de l’original.
L’art romain a d’abord été déterminé par la fusion d’éléments italiens et gréco-hellénistiques.
Dans l’architecture, des aspects politiques et pragmatiques, servant l’expansion de l’empire, servent de référence.
Dans le domaine du sacré, les premiers temples de la ville de Rome suivent le type italo-étrusque. Les bâtiments profanes romains jouèrent, de loin, un rôle bien plus important, comme par ex. les ponts, les murs, les ports, les aqueducs, les portes etc.
L’importance des vieux centres urbains changea à travers la modification du Forum romain par Auguste et le réaménagement du forum d’Auguste. Ils sont devenus de grands espaces fermés. La symétrie axiale, orientée vers un podium, est caractéristique de l’époque. Sous le règne de l’empereur Auguste furent érigés dans la "ville éternelle" des temples et des théâtres dont les formes architecturales rondes et dynamiques s’éloignent de plus en plus de la linéarité des modèles grecques.
Dans les œuvres plastiques et rondes de l’époque romaine prédominent d’abord des copies et des modifications des modèles grecques. Des réalisations indépendantes par les sculpteurs romains apparaissent dans le domaine du portrait, bien qu’à Rome, la forme du buste était privilégiée. Dans l’art du relief, une préférence pour l’ornementation apparait, sans pour autant négliger le message de fond.
Les peintures triomphales qui accompagnaient les cortèges en l’honneur des glorieux commandants étaient typiques dans le domaine de la peinture. En ce qui concerne la peinture murale, les villes de Pompéi, Herculanum, Stabies et Oplontis, enfouies par le Vésuve, nous offrent le plus riche des aperçus.
L’art de la mosaïque est un parallèle à la peinture, ayant été principalement utilisé pour la décoration des sols et des murs.
Quelques domaines de l’art mobilier prospérèrent particulièrement à l’époque romaine. La toreutique, l’art de travailler le métal, produit de précieux récipients en argent. Nous avons un aperçu de l’art du soufflage du verre grâce à de nombreuses trouvailles exceptionnelles. Dans la glyptique, l’art de la gravure de pierres fines, se trouvent, gravés dans des pierres semi-précieuses, de précieux reliefs, gemmes et camées représentant des thèmes officiels.
L’importante frappe de monnaie aux temps romains contribuèrent à la diffusion des portraits des dirigeants sur tout le territoire de l’empire romain.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.