Sculpture "The Flying Buddha Doll" (2000), version en bronze peinte à la main
Sculpture "The Flying Buddha Doll" (2000), version en bronze peinte à la main
Brève info
limité, 99 exemplaires | numéroté | signé | poinçonné | bronze | patiné | peint à la main | dimensions 18 x 17 x 12 cm | poids 2,5 kg
Description détaillée
Sculpture "The Flying Buddha Doll" (2000), version en bronze peinte à la main
Les représentations traditionnelles du Bouddha ont inspiré Andora et Della pour créer une interprétation moderne de l'illuminé avec leur "Poupée Bouddha volante". Il ne s'agit pas d'un retable, mais plutôt d'un symbole pour les gens d'aujourd'hui. Indépendants, sûrs d'eux et libres de tout dogme. Tout comme Bouddha l'était en son temps. Le Bouddha volant se repose sur lui-même et son sourire est introspectif. Il est assis sur un trône de nuages, le monde à ses pieds. La bougie, signe d'illumination, reflète l'humanité, la chaleur et la poésie. La clé ouvre de nouveaux espaces de connaissance et est donc aussi la clé du bonheur.
Coulée à la main, numérotée, signée et poinçonnée. Patinée et peinte à la main. Dimensions : 18 x 17 x 12 cm. Édition en bronze fin. Coulée selon le procédé de la cire perdue. Édition limitée à 99 exemplaires. Poids 2,5 kg.
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
A propos Andora + Della
Andora est né en 1957 à Berlin-Est. En 1976, il fût condamné à un an de prison pour « insoumission » à la patrie. À sa sortie, il fût embauché comme fossoyeur, chauffagiste, sacristain, chauffeur d’ascenseur... pour finalement échouer à rentrer dans le système. En 1980, il est à nouveau emprisonné et déporté. Andora passa ensuite à « l’Ouest » et, à la fin de ses études, abandonna immédiatement « l’idée de devenir un membre ordinaire de la société... »
Sa période véritablement créative débuta en 1985. Après des premiers tableaux de style néo-expressif, qui témoignent de sa recherche d’un moyen d’expression qui lui est propre, il réussit à développer un langage visuel personnel et à s’ouvrir à d’autres modes d’expression artistique. Des expositions individuelles ainsi que des participations à des expositions collectives suivirent en Allemagne, mais également en Europe et aux États-Unis. Dans le même temps, les "projets pour la préservation de l’art contemporain dans la vie quotidienne », pour la plupart spectaculaires, ont débuté et ont permis à Andora d’atteindre un large public. Ces projets ont été menés en étroite collaboration avec le secteur de l’industrie, la liberté artistique restant toujours une priorité absolue.
Il créa « l’œuvre d’art la plus rapide au monde » avec un bolide de Formule 1 peint à la main, conçut le vêtement de combat du boxeur « le Gentleman » Henry Maske, peint une fusée russe Poljot qui marqua l’histoire de l’art dans l’espace. Pour l’exposition à Hanovre en l’an 2000, il conçut un immense cheval du Bundesland de la Basse-Saxe.
Andora vit et travaille aujourd’hui à Berlin. On retrouve la plupart de ses travaux dans les collections européennes et américaines. La coopération de plusieurs années avec son collègue artiste Della, né en 1956 à Hanovre, fût officialisé au début de l’année 1999 et porte le nom de « Studio 4 ».
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.