Ernst Barlach:
Sculpture "L'Homme qui chante" (1928), réduction en bronze, hauteur 34 cm
Ernst Barlach:
Sculpture "L'Homme qui chante" (1928), réduction en bronze, hauteur 34 cm

Brève info

Edition Exclusive ars mundi | limitée, 150 exemplaires | numéroté | signature | poinçon de fonderie | certificat | bronze | ciselé | patiné | dimensions 34 x 26 x 40 cm (H/l/P) | poids env. 13 kg

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Réf. produit IN-902460

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Sculpture "L'Homme qui chante" (1928), réduction en bronze, hauteur 34 cm
Ernst Barlach: Sculpture "L'Homme qui chante" (1928), réd...

Description détaillée

Sculpture "L'Homme qui chante" (1928), réduction en bronze, hauteur 34 cm

Ce chef d’œuvre d’Ernst Barlach, coulé en bronze en 1928, est une icône du modernisme et sans doute l’œuvre plastique allemande la plus représentée au monde. Elle fait la couverture de nombreux livres illustrés et fait partie intégrante de musées et collections de renommée mondiale, dont le Musée d’Art Moderne (MoMA) de New York.

Cette sculpture évoque "l’infinité dans le miroir silencieux de timbres claires, de tons simples" (écrit par Barlach dans une note du 23 août 1914 à propos d’une expérience musicale fortuite). "L’homme qui chante" est tout simplement l’exemple parfait de ce que Barlach définissait comme son crédo artistique : "ma langue maternelle est d’abord la silhouette humaine, ou son milieu, l’objet, à travers lequel ou dans lequel l’individu vit, souffre, se réjouit, ressent, pense."

A l’occasion de son 150ème anniversaire, nous avons réédité 150 exemplaires limités de son célèbre "Homme qui chante" sous la forme de grande sculpture, en exclusivité chez ars mundi.

Sculpture en bronze fin, coulée à la main à la cire perdue, ciselée et patinée. Moulé puis réduit directement à partir de l’original. Edition mondiale limitée de 150 exemplaires, numérotée individuellement et avec la signature reprise de l’original "E. Barlach" ainsi que le poinçon de fonderie. Edition Exclusive ars mundi. Avec certificat d’authenticité et de limitation numéroté. Dimensions 34 x 26 x 40 cm (H/l/P). Poids env. 13 kg.

"L’un des projets les plus remarquables et populaires de l’œuvre d’Ernst Barlach est ‘L’homme qui chante’ de 1928. L’artiste se trouvait alors à l’apogée de son œuvre. L’individu regardant en soi jusqu’au plus profond de son être en était le sujet principal. Posture, contemplation et méditation déterminent ses expressions. L’écoute fait partie du chant. Techniques de respiration et langage doivent former un arc commun duquel émane la pureté. Le chant est, comme tout ce qui est musical, fugace. Ce qui touche celui qui écoute, ce n’est pas la chanson, mais son contenu même. C’est la mélodie, la manière, le mélo, le caractère unique par lequel le chant s’ajoute au cosmos tel un élément de l’ordre infini. C’est ce profond moment de révélation que l’artiste retranscrit dans chaque pli de la robe, dans le corps entier. « Il vibre et résonne à travers la sculpture entière (personare) et fait de la personne du chanteur l’instrument de quelque chose de plus évocateur." (Dr. Friedhelm Häring – ancien directeur de musée et commissaire)

Porträt des Künstlers Ernst Barlach

A propos Ernst Barlach

1870-1938, Sculpteur, écrivain et dessinateur

Ernst Barlach - né le 2 janvier 1870 à Wedel et décédé le 24 octobre 1938 à Rostock - prend une place particulière au sein de l’expressionnisme allemand. En tant que dessinateur, écrivain, mais surtout en tant que sculpteur, il fit époque dans l’Histoire de l’art: les œuvres plastiques de Barlach cherchent à expérimenter la limite et sa représentation, et c’est en ça que ses œuvres ont un effet tout particulier. Ce sont des œuvres aux sens multiples, dans lesquelles est placé au premier plan l’essence de l’individu et ce qui se trouve entre le Moi et les choses du monde.

L’intention de Barlach prend sa source dans les profondeurs de l’âme. Marqué par la guerre et les conditions de vie difficiles, il vécut à partir de ce moment-là des moments de souffrance et de bonheur. L’individu reste pourtant toujours au centre de son œuvre: Ecce homo.

"Je n’aspire à rien d’autre que d’être, tant bien que mal, un artiste. Je crois que, ce qui ne peut être exprimé à travers l’œuvre, peut être, à partir des formes, transmit à un autre. Mon envie et mon désir créateur tournent en permanence autour de la question du sens de la vie et des autres montagnes à surmonter dans le spirituel." (Ernst Barlach)

Ernst Barlach devient en 1925 membre d’honneur de l’académie des Beaux-Arts de Munich. En 1933, il devient chevalier de la classe de la paix de l’ordre "Pour le mérite". En 1937, les nazis retirent ses œuvres de collections et places publiques, considérées comme de "l’art dégénéré". Le 24 octobre 1938, Ernst Barlach meurt à Rostock.

Aujourd’hui, les œuvres d’Ernst Barlach font partie intégrante des principaux musées et collections et atteignent, quand elles sont disponibles, des montants records lors de ventes aux enchères.

"Der singende Mann" (L’homme qui chante) est l’une des sculptures les plus connues de Barlach, une icône du modernisme. Dans le monde entier, son Homme qui chante apparaît dans les livres illustrés ou orne des affiches. L’original fait partie intégrante des collections des musées du monde entier, entre autres du Musée d’Art Moderne (MoMA) à New York.

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