Tableau "Paysage de Wannsee" (1924), encadré
Tableau "Paysage de Wannsee" (1924), encadré
Brève info
limité, 980 exemplaires | certificat | reproduction, impression Giclée sur toile | sur châssis | encadré | taille approx. 60 x 73 cm (h/w)
Description détaillée
Tableau "Paysage de Wannsee" (1924), encadré
Pour obtenir une reproduction brillante et authentique, l'œuvre originale a été transférée directement sur une toile d'artiste à l'aide du procédé Fine Art Giclée et tendue sur un châssis. Édition limitée à 980 exemplaires, avec certificat. Encadré dans un cadre en bois massif doré fait à la main avec des feuilles de métal. Dimensions : environ 60 x 73 cm (h/l).
A propos Max Liebermann
1847-1935
Max Liebermann fonda avec Lovis Corinth et Max Slevogt le triumvirat de l’impressionnisme allemand et a été, tout au long de sa vie, gratifié de nombreux honneurs. Sa volonté engagée de transformer la vie et le travail des petites gens en art à travers une simplicité sans pathos poussa Liebermann à devoir, dès le début, se battre pour que son art soit reconnu.
Liebermann devint un peintre célébré du tournant du siècle uniquement au moment où il se tourna extensivement vers des motifs et des scènes de la vie de la haute bourgeoisie. Dès 1897, il fût professeur à l’Académie royale et membre du jury des expositions académiques. En 1899, il fonde la Sécession berlinoise et l’érige en institution majeure d’art en Allemagne. En 1920, Liebermann devient président de l’Académie royale des sciences de Prusse et en 1932 son président d’honneur.
En raison de ses origines juives, il fût mis au ban de la société par les nazis et obligé de se retirer de tous ses postes. Alors qu’il observait depuis la fenêtre de son appartement la marche aux flambeaux devant la Brandenburger Tor à l’occasion de la prise de pouvoir par Hitler, Liebermann a probablement dû se dire: "Je ne peux manger autant que ce que je voudrais vomir." En 1935, il mourût à l’âge de 87 ans d’une longue maladie.
Pour Max Liebermann, la nature représente constamment un paradis créé (et habité) par l’humain. Il trouvait ses motifs dans les jardins, les parcs, et dans les aires de loisirs bourgeois. Liebermann est un maître de la lumière mise en scène, qu’il laisse tomber sur ses scènes, souvent filtrée par une canopée. Les faisceaux lumineux solitaires qui s’infiltrent jusqu’au sol sont particulièrement marquants, désormais connues dans l’Histoire de l’art comme "les tâches de soleil à la Liebermann".
Représentation de scènes typiques de la vie quotidienne en peinture. On distingue entre genre paysan, bourgeois ou courtois.
Le genre vécut son apogée et une forte diffusion dans la peinture hollandaise du 17ème siècle. Au 18ème siècle, la peinture courtoise-galante prit de l’ampleur en France, alors qu’elle était, en Allemagne, plutôt marquée par son caractère bourgeois.
La méthode dite en "giclée" est un procédé d’impression digitale. Il s’agit d’une impression de haute définition et en grand format sur une imprimante à jet, de fines gouttelettes d’encres spéciales de couleurs différentes et à partir de colorant ou de pigment (généralement entre 6 et 12). Les couleurs sont résistantes à la lumière, c’est-à-dire aux UV qui pourraient dégrader leur pigmentation. Elles présentent une grande richesse de nuances, de contrastes ainsi qu’un haut degré de saturation.
Le procédé en giclée est approprié pour les toiles d’artistes, le papier pour aquarelle et le papier fait main, ainsi que pour la soie.
L’impressionnisme, courant artistique de la peinture française apparu vers 1870, tient son nom du tableau de Claude Monet ‘Impression, Soleil levant’. Après le rejet initial que cette peinture reçut, elle fit une avancée triomphante.
Des peintres tels que Claude Monet, Edgar Degas, Édouard Manet et Auguste Renoir, entre autres, créèrent des motifs de la vie quotidienne, des scènes urbaines et pittoresques capturées dans une lumière claire et naturelle.
L’impressionnisme est à percevoir comme une réaction à la peinture de l’académisme : on ne cherche pas à mettre en avant le contenu à travers une constellation figurative structurée par des règles strictes, mais plutôt à mettre en valeur l’objet, la manière qu’il a d’apparaître à un moment donné, souvent fortuit. La réalité est perçue dans toute sa diversité de couleurs dans un éclairage naturel. La peinture sur le motif se substitue à la peinture en atelier.
Le nouveau maniement de la couleur s’accompagne d’un éclaircissement de la palette et de la disparition des contours fermes. Les couleurs ne sont plus mélangées à plusieurs reprises sur la palette, mais sont disposées directement sur la toile les unes à côté des autres, de telle manière que l’impression finale n’apparaisse que dans les yeux de l’observateur, prenant un certain recul. Dans le pointillisme (avec des peintres tels que Georges Seurat ou Paul Signac), ce principe a été poussé à l’extrême.
En dehors de la France, on retrouve l’impressionnisme dans les œuvres de peintres tels que Max Slevogt, Max Liebermann ou Lovis Corinth en Allemagne, ou bien James A. M. Whistler aux États-Unis.
Dans la sculpture, l’impressionnisme ne s’exprima qu’occasionnellement. Dans les œuvres de Auguste Rodin, considéré comme son représentant majeur, se montre l’évaporation des surfaces, à travers laquelle le jeu de lumière et d’ombres est assimilé au message artistique. Degas et Renoir créèrent également des sculptures.