Brève info
réplique | bronze + marbre | patiné | réduction | sculpture : 27 x 30 x 7 cm (h/l/p) | socle 3 x 22 x 12 cm (h/l/p) | poids 5 kg
Description détaillée
Sculpture "Le cheval volant de Gansu", bronze
Les nobles pleins d'orgueil faisaient représenter leurs chevaux sur les reliefs de leurs tombes ou sous forme de moulages en bronze. Lorsqu'en 1969, des archéologues chinois ont ouvert une tombe Han près de Wuwei, dans la province du Gansu, le long de l'ancienne route de la soie, et qu'ils ont découvert ce cheval, ils ont eu le souffle coupé par la magnificence de l'œuvre. Il s'agit aujourd'hui de l'un des trésors artistiques les plus précieux au monde. La figure se tient en équilibre sur une hirondelle, sa tête exprimant de manière éclatante la vigueur de la métallurgie.
Original : Musée du Palais, Pékin. Dynastie Han, 25-220 après J.-C.
Réalisé en bronze par le procédé de la cire perdue et patiné à la main. Réduction. Taille de la sculpture : 27 x 30 x 7 cm (h/l/p). Piédestal en marbre de 3 x 22 x 12 cm (h/l/p). Poids : 5 kg.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Les plus anciens témoignages de l’art chinois sont des trouvailles du néolithique (autour de 5000-2000 av. J.C.), dont les cultures portent le nom des lieux de ces découvertes, Honan et Lungshan. L’art de la dynastie de Shang du 16ème au 11ème siècle av. J.C. est composé de bronzes religieux, d’armes en bronze, de sculptures de céramique et de jade, qui furent déterrés dans les environs du Chengchou actuel. À la période du Chang-kuo (481-222 av. J.C.), l’indépendance des chefs de fiefs menèrent à un développement du luxe dans les tombeaux de ces chefs. Dans la province d’Hupeh furent alors exhumés des miroirs, des carillons et masques pour repousser les démons, tous de bronze, ainsi que des figures en bois, des sculptures en jade et des fouloirs en soie.
La dynastie Han occidentale (206 av. J.C. – 9 apr. J.C.)
De nombreuses trouvailles archéologiques témoignent de la suprématie de la Chine en Asie centrale. Parmi les plus importantes, on découvrit en 1968 dans une tombe à 150 km au sud-ouest de Pékin la robe de la princesse Dou-Wan faite de 2160 pièces de jade fixées ensemble par du fil d’or. Outre les nombreux cadeaux et mobiliers funéraires, la célèbre lampe de Mancheng, figurine en bronze entièrement sculptée représentant une servante du palais, y fût également découverte. Des sculptures en relief sur pierre et des peintures murales montrent des thématiques nous informant sur l’histoire de cette époque et témoignent du grand niveau artistique de cette période.
Période de la 6ème dynastie (221-589)
Au 3ème siècle apparaissent, pour la première fois, les figures de Bouddha et de Bodhisattva dans des décorations de miroirs et en sculptures de pierre dorées. La poésie, la calligraphie et la musique prennent de l’importance.
La dynastie Tang (618-906)
Sous le pouvoir des Tang, la Chine unie grandit pour devenir un empire cosmopolite. La forge d’or et d’argent sophistiquée montre les influences venant de cultures étrangères. Les figurines funéraires en céramique datant de cette époque témoignent également de la présence d’étrangers au sein de l’empire.
La dynastie Song (960-1279)
Caractéristique de la peinture du temps des Sung du nord est le développement d’une peinture de paysage propre au style artistique chinois. Au temps des Sung, la céramique connaît une apogée artistique.
La dynastie Yuan (1279-1368)
Alors vues par les dirigeants d’un œil réprobateur, la peinture et la calligraphie connaissent un nouvel essor. Vers la fin de la dynastie des Yuan apparaît la première céramique bleue et blanche.
La dynastie Ming (1368-1644)
À cette époque émergent les premières impressions de livre et l’impression de gravures sur bois en couleur. On compte alors de plus en plus de connaisseurs en art et de collectionneurs. De nouveaux degrés de performance sont atteints dans le domaine de la peinture. La dynastie des Ming du 15ème siècle est l’âge d’or de la céramique bleue et blanche et la céramique avec glaçure d’un rouge cuivre ou fer.
La dynastie Ch’ing ou Qing (1644-1912)
Les traditions artistiques transmises se poursuivent. La peinture continue de jouer un rôle important. L’art de la céramique de l’époque est d’une grande qualité. Outre la porcelaine bleue et blanche sont également fabriqués des articles en biscuit de plus en plus opaques. La céramique chinoise reste depuis le 17ème siècle un objet de collection très apprécié.
Reproduction fidèle à l’original d’une œuvre d’art dans les mêmes dimensions et si possible dans les mêmes matériaux et utilisant les mêmes couleurs.
Généralement, la forme est directement déclinée de l’original, de telle manière que la reproduction reconstitue les détails les plus délicats. Après la fonte de la reproduction à partir du procédé le plus approprié, la surface est polie, patinée, dorée et peinte conformément à l’original.
Une reproduction produite par ars mundi est un portrait reconnaissable de l’original.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.