Sculpture "Socrate", marbre artificiel
Sculpture "Socrate", marbre artificiel

Brève info

réplique de musée | marbre artificiel | dimensions 20 x 12 x 6 cm (h/l/p)

TVA incluse plus Livraison

Réf. produit IN-773071

Delai de livraison : Disponible immédiatement

Sculpture "Socrate", marbre artificiel
Sculpture "Socrate", marbre artificiel

Description détaillée

Sculpture "Socrate", marbre artificiel

"Je sais que je ne sais rien.

Cette maxime devrait devenir l'essence de l'enseignement de l'homme que l'oracle de Delphes a proclamé le plus sage de son temps. À Delphes, le dieu Apollon avait tué le dragon Python. Cet esprit avait dominé les esprits du monde animé et inanimé. Les Grecs avaient ainsi érigé un temple de la raison.

Socrate, fils d'une sage-femme et d'un sculpteur de pierre, est né à cette époque déjà illuminée. On ne sait pas si Socrate a suivi les traces de son père, mais il a eu l'argent nécessaire pour s'équiper et s'armer afin de participer en tant qu'hoplite à trois campagnes, au cours desquelles il s'est montré fort dans les privations, prudent et courageux, par exemple lorsqu'il a sorti son ami Alcibiade, blessé, avec ses armes, du milieu de la bataille.
Grâce à ses élèves, et en premier lieu Platon, nous savons que Socrate, qui n'a rien écrit, a passé une grande partie de sa vie sur l'agora, le centre de vie des Athéniens, pour y tenir des conversations exploratoires avec ses concitoyens. Que ce soit avec l'artisan, le marchand, le politicien, le juge ou le sage sophiste, il voulait découvrir ce qui était correct dans leurs pensées et leurs actions.

Socrate était convaincu que la capacité à reconnaître le bien était inhérente à chaque être humain, comme une lumière ou un don divin - comme un dieu. D'ailleurs, dans le récit biblique de la création, la même idée de base, positive dans ce cas, est à l'origine de la chute tragique.
Socrate a mis au point une forme de dialogue interrogatif, dans le cadre duquel ses interlocuteurs devaient souvent réfuter leurs connaissances supposées. Il appelait cette technique de questionnement sa sage-femme, son obstétrique intellectuelle. Grâce à ces dialogues pénétrants, il s'est fait des amis, comme ceux qui ont plus tard fondé des écoles de philosophie dans son esprit. Mais il s'est aussi fait des ennemis, dont il a entravé la vanité et la carrière.

Pour Socrate, ne pas savoir ou faire semblant de savoir était tout aussi répréhensible que la tromperie malveillante : "Une personne se comporte mal lorsqu'elle ne connaît pas le bien ! Comme c'est adapté à notre époque ! Suivant l'adage delphique "Connais-toi toi-même", il n'a cessé de rechercher les valeurs fondamentales, telles que la vertu, la justice ou la bravoure, dans son amour de la sagesse, de la philosophie, d'une base éthique pour la pensée et l'action justes.

Ses adversaires l'accusent. Pour avoir "corrompu la jeunesse" et "manqué de respect aux dieux grecs", il est condamné à mort par les autorités de la démocratie encore pubère. Dans son discours de défense, il déclare que pour son travail, il devrait plutôt recevoir une peine d'honneur à vie, comme les vainqueurs des Jeux olympiques. Néanmoins, il accepte l'erreur judiciaire, conformément à sa morale, car "il vaut mieux subir l'injustice que faire l'injustice".
En acceptant souverainement sa mort, il est devenu immortel. "N'oublie pas de sacrifier un coq à Asclépios", furent ses dernières paroles après avoir bu la ciguë.

Où est le Socrate de notre époque ? En chacun de nous ! Laissez ce sage sincère veiller sur vos décisions.

Socrate (469-399 av. J.-C.) : Réplique de musée en polymère. Marbre artificiel. Dimensions : 20 x 12 x 6 cm (h/l/p). Portrait fidèle du philosophe en tant qu'œuvre inachevée d'après une figure du IVe siècle av. J.-C. conservée au British Museum.

Recommandations